Grèce : on vous fait découvrir trois îles splendides (et peu connues)

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Jean-Bernard Carillet
Chaque jour de l’été, Europe1 vous fait découvrir une nouvelle destination : ce mercredi, Jean-Bernard Barillet, dans l'émission Et si on partait, vous emmène dans trois îles grecques, et pas forcément les plus connues. Plongée sous-marine, camping sauvage, éco-volontariat : tous les bons plans pour découvrir ces lieux de détente. 

Des maisons blanches, la mer à perte de vue et des volets bleus : les clichés autour de la Grèce et de ses îles invitent au voyage et à la détente. Mais difficile de se repérer pour dénicher les meilleures plages, les plus belles vues, les plus beaux îlots. Jean-Bernard Carillet, chroniqueur de l'émission Et si on partait ?, sur Europe 1, et auteur pour le Lonely Planet, livre ses bons plans pour découvrir les plus beaux paysages des îles Grecques, de la façon la plus inventive possible.

Anafi, non loin de Santorin... mais bien moins bondée

"Des îles grecques, il y en a tellement : difficile de faire une sélection. Je sais que les visiteurs aiment beaucoup Santorin et ses magnifiques couchers de soleil, mais je trouve qu'il y a trop de monde. Il existe en revanche une perle, non loin de Santorin : Anafi. On y accède depuis Santorin par un ferry. Ce dernier n'est pas toujours régulier. C'est un terminus de ligne, ce qui dissuade pas mal de gens. Résultat : l’île est beaucoup plus tranquille. Il y a 400 habitants seulement pour une surface de 12 kilomètres de long. Un endroit relaxant, avec peu d'attractions touristiques. Juste un village, des pierres blanches, des bougainvilliers, des criques.

J’ai loué un scooter car il n'y avait pas de circulation. Le camping sauvage est autorisé sur la plage de Roukounas, au milieu des dunes dorées et des tamaris. Pour profiter d'un petit verre d'ouzo, avec de temps en temps des petits concerts le soir, le bar Glaros vous accueille. La vue et la convivialité y sont au top. Pour moi Anafi est une superbe escapade insulaire. J’ai eu l’impression de remonter le temps.

Plongez au milieu des barracudas à Alonissos

Il y a du vent, mais ce n'est pas désagréable, cela rafraîchit. Avec ce magnifique bleu outremer qui entoure ces îles, vous imaginez bien que j’ai eu envie de faire de la plongée sous-marine et d’aller voir ce qui se passe au royaume de Poséidon. Pour cela j'ai changé d'archipel. Je vous emmène à Alonissos, dans les Sporades, un peu plus au Nord. Une île superbe, très verdoyante, avec beaucoup de forêts de pins et de chênes. Elle est située dans le seul parc national marin de Grèce donc toutes les eaux sont protégées. Il y a quelques centres de plongée mais pas de foule sur les sites. Autour de l'île, on compte une quinzaine de spots.

A Alonissos, c’est surtout le décor sous-marin qui est joli. Les montagnes tombent dans la mer, donc sous l’eau il y a un très beau relief. Ce jour là, j’ai eu de la chance, j’ai vu des barracudas, des bancs de sérioles, de très belles gorgones colorées. En revanche, je n'ai pas vu sous l'eau le phoque moine de Méditerranée. Un espèce menacée, dont il ne reste plus que 600 individus environ dans les eaux méditerranéennes.

À Zakynthos, venez en aide aux tortues sous-marine

Pour visiter une île autrement, vous pouvez vous lancer dans l'éco-volontariat. Il s'agit de s'impliquer en tant que bénévole au service d'une cause environnementale en Grèce. La démarche que j’ai aimée, c’est celle qui est proposée dans l’île de Zakynthos, dans l’archipel des îles Ioniennes. Une association, Archelon, s’occupe de la protection des tortues marine et accueille des stagiaires qui voudraient tenter l’aventure de l’éco-volontariat. 

Il faut savoir que la population de tortues marines au large de la Grèce est en diminution constante. Les causes sont connues : braconnage, destruction des lieux de nidification, les sacs plastiques dérivants… L’association Archelon, justement, propose des actions de protection sur le littoral de l’île de Zakynthos et vous, en tant qu’écovolontaire, vous allez participer à des missions de protection directement sur les lieux de ponte. Personnellement je n’étais pas partie prenante, mais sur place j’ai vu les écovolontaires en pleine action, encadrés par des scientifiques : bagage de tortues, prise de mesure des femelles, suivi des traces de tortues dans le sable, des patrouille de nuit pour surveiller les zones de ponte des tortues et informer les touristes."