Pascal Praud et vous - Inscription de l'IVG dans la Constitution : «Ça ne réglera pas le problème de l'accès», affirme un gynécologue
Les députés et les sénateurs s'apprêtent à inscrire le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution ce lundi. Dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11 heures à 13 heures sur Europe 1, un gynécologue obstétricien estime que cela "ne règlera pas le problème de l'accès" à l'IVG en France. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Ce lundi 4 mars est un jour important pour le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. Alors que certains pays, comme aux États-Unis , ont restreint ce droit, les députés et les sénateurs s'apprêtent à l'inscrire dans la Constitution française lors du Congrès de Versailles . Un acte fort, souligne François Olivennes, gynécologue obstétricien, dans l'émission Pascal Praud et vous , même si "ça ne règle pas le problème de l'accès (à l'IVG). Si vous n'avez pas de médecin, ce droit n'est pas totalement garanti", affirme-t-il, évoquant les difficultés qui subsistent en France : "Il y a, à peu près, 30% des femmes qui font une IVG et qui ne la font pas dans le département où elles habitent."