Jeu vidéo 1:25
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Marie Gicquel, édité par Alexandre Dalifard
Jusqu'au 6 novembre, Paris accueille le Paris Games Week, le plus grand salon du jeu vidéo français. Présents à Porte de Versailles, des gendarmes font partie d'une unité spéciale qui a pour but de lutter contre le cyberharcèlement. En France, un jeune sur trois a déjà été victime de ce genre de violence.

Les gendarmes échangent leur matraque contre une manette. Jusqu'au 6 novembre, Paris accueille le plus grand salon du jeu vidéo français, le Paris Games Week. Cette année, à Porte de Versailles, les gamers ne sont pas les seuls sur le salon et ont l'occasion de croiser des militaires passionnés par cet univers. Ceux-ci font partie d'une unité spéciale qui lutte contre le cyberharcèlement. Alors qu'un Français sur deux joue régulièrement aux jeux vidéo, la tache pour ces gendarmes est grande.

 

Agir sous pseudonyme

Dans cet univers du gaming, cette unité spéciale peut agir sous pseudonyme lorsque cela est nécessaire comme l'explique la capitaine Océane. "Quand on fait des enquêtes sous pseudonyme, on est déjà dans un cadre judiciaire. Sinon, en dehors, on sera vraiment dans de la prévention plus classique et nous sommes présents sur tous les réseaux sociaux", ajoute-t-elle.

Si cette unité est présente sur internet et ses usages, c'est que les insultes ne cessent d'être présentes et fusent en un seul clic. "L'objectif est de rappeler, surtout en ligne, que personne n'est anonyme. Le but est vraiment de pénétrer cet univers et de faire comprendre aux gens que ce qui se passe sur le net a des répercussions dans le vrai monde", précise la capitaine. 

En France, un jeune sur trois a déjà été victime de cyberharcèlement.