L'enjeu du One Ocean Summit est de trouver des solutions pour protéger les océans (Illustration). 3:49
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Louise Sallé avec Gauthier Delomez , modifié à
Le sommet international One Ocean Summit s'est ouvert mercredi à Brest et réunit des représentants de pays, des chercheurs et des ONG pour trouver des solutions sur la protection des océans. Inivtée d'Europe Midi mercredi, la députée européenne Catherine Chabaud en attend des "choses concrètes" et se dit prête à négocier avec les participants.
INTERVIEW

"L'océan est au cœur des enjeux de nos sociétés car il fournit la moitié de l'oxygène que l'on respire", rappelle Catherine Chabaud, députée européenne et ancienne navigatrice, dans l'émission Europe Midi. Invitée mercredi, la parlementaire issue du MoDem affirme qu'elle attend "des choses concrètes" du sommet international One Ocean Summit, consacré à la protection des océans et qui s'est ouvert mercredi à Brest dans le Finistère. "J'attends (des décisions), notamment grâce à la présence de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen", souligne-t-elle avec optimisme, au micro d'Emilie Dez.

"Le fait de pouvoir se voir et négocier est formidable"

Parmi les thèmes abordés figurent la lutte contre la pollution plastique et la pêche illégale, le renforcement de la protection des zones sensibles, l'exploitation des ressources maritimes et les navires zéro émission carbone. "Il y a beaucoup de sujets que je souhaite porter, comme faire de l'UE la championne des navires verts dans un objectif de décarbonation, intégrer les écosystèmes marins et côtiers dans la législation liée à la biodiversité et au climat", énumère la députée européenne, présente au One Ocean Summit. "Le fait de se voir enfin, et de pouvoir négocier est formidable", ajoute-t-elle, ravie de voir les médias évoquer également le sujet.

Le sommet a pour but de faire avancer les négociations, de rassembler les pays avant la signature de traités importants qui auront lieu au cours de l'année, comme celui sur la pollution plastique, fin février, au Kenya. Des entreprises, des ONG et des chercheurs assistent également au sommet pour éclairer les débats. Parce qu'il y a beaucoup d'urgences sur la table. "Elles sont dans la connaissance, parce qu'on ne connaît pas bien les océans", souligne Catherine Chabaud. "Elles sont dans la préservation : il faut absolument arriver à fermer le robinet des plastiques qui viennent pour 80% de la terre."

La prise de décisions, "un des gros enjeux (du sommet)"

Pour l'ancienne navigatrice, il y a également urgence à faire comprendre "que nos activités à terre, sur le littoral et en mer doivent être abordées d'un point de vue beaucoup plus durable", et aussi "d'améliorer la gouvernance mondiale, européenne et nationale de la mer." La députée issue du MoDem salue l'action d'Emmanuel Macron "qui a compris l'importance des enjeux", et qui contribue au portage politique de ces sujets. Tout cela permet d'arriver à des prises de décisions "qui sont l'un des très gros enjeux (du sommet)", assure Catherine Chabaud.