Agent du fisc tué : les fonctionnaires rendent hommage à leur collègue, tué lors d'un contrôle

Une minute de silence a été observée dans tous les centres des finances publiques de France ce mercredi. (Illustration)
Une minute de silence a été observée dans tous les centres des finances publiques de France ce mercredi. (Illustration) © Damien MEYER / AFP
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Maximilien Carlier, édité par Yanis Darras
Deux jours après la mort d'un agent du fisc, tué lors d'un contrôle fiscal chez un particulier, les agents des finances publiques lui ont rendu un dernier hommage à leur collègue. Dans le Pas-de-Calais, tous les centres ont fermé pendant une heure pour échanger sur la situation. "Ce drame nous a littéralement bouleversés", confie à Europe 1, un fonctionnaire. 

Après le choc, l'hommage. Deux jours après le meurtre d'un agent du fisc qui effectuait un contrôle chez un contribuable à Bullecourt, près d'Arras, les centres des finances publiques ont organisé une minute de silence. Devant celui d'Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, les drapeaux sont en berne. A l'image de ce dernier, tous les centres des finances publiques du département ont fermé entre 10h45 et midi pour organiser un temps d'échange entre les agents. 

Objectif : évoquer leur ressenti, leur stress. "Certains ont besoin de se vider la tête", explique un fonctionnaire au micro d'Europe 1. Les contribuables se sont donc retrouvés devant des grilles fermées, eux-mêmes très touchés. "Je comprends qu'ils soient choqués, c'est normal" de trouver portes fermées, explique l'un d'entre eux. 

"Comment peut-on perdre la vie lors d'un contrôle ?"

"Je travaille dans le milieu hospitalier, et je pense qu'un collègue serait décédé, je pense qu'on aurait aussi fermé le service", confie une autre dame qui se présente devant le centre d'Hénin-Beaumont. "Ce drame nous a littéralement bouleversés. Il faut l'avaler. On fait l'objet de violences verbales quotidiennes. Mais comment peut-on perdre la vie lors d'un contrôle fiscal ?", se demande un agent du centre des finances publiques. "On attend désormais des réponses", conclut-il.