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Nouvelle-Calédonie : Marine Le Pen veut «participer» aux consultations avec Emmanuel Macron

Europe 1 Avec AFP . 1 min
Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de se mettre « dans la peau d'un guerrier »
Pour lutter contre les épisodes de chaleur, Marine Le Pen propose «un grand plan pour la climatisation» AFP / © Pat Batard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

En visite en Nouvelle-Calédonie jusqu'à vendredi, Marine Le Pen a avancé jeudi vouloir participer aux futures consultations sur l'avenir de l'archipel, qui devraient avoir lieu mi-juin. La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale avait réalisé un score de "40%" sur ce territoire lors de la dernière élection présidentielle.

La cheffe de file de l'extrême droite Marine Le Pen, en visite en Nouvelle-Calédonie, a dit jeudi vouloir "participer" aux futures consultations sur l'avenir institutionnel de l'archipel, convoquées mi-juin par le président Emmanuel Macron après l'échec de récentes négociations.

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L'Elysée a annoncé mardi soir que le chef de l'Etat allait inviter "les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie" à Paris à partir de la mi-juin, pour tenter de trouver un accord entre indépendantistes et non-indépendantistes après l'échec début mai des négociations menées par le ministre des Outre-mer Manuel Valls.

"De la modération"

"Je crois que ce serait une bonne chose que je puisse participer effectivement à ces consultations", a déclaré Marine Le Pen à la presse en marge d'une visite de l'usine de nickel SLN à Nouméa, arguant de son score de "40%" lors de l'élection présidentielle de 2022 en Nouvelle-Calédonie et du fait qu'elle était de nouveau "candidate" en 2027.

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"Par conséquent, demain je peux être amenée, si je suis élue, si les Français me font confiance, à avoir une part active dans les décisions qui pourraient être prises", a soutenu celle qui doit être jugée en appel au premier semestre 2026. Fin mars, elle a été condamnée en première instance à notamment cinq ans d'inéligibilité immédiate dans le dossier des assistants d'eurodéputés du Rassemblement national.

Interrogée sur la possibilité d'être accompagnée lors de ces discussions de Jordan Bardella, le président de la formation d'extrême droite qui ne cache pas ses ambitions présidentielles en cas d'"empêchement" de Marine Le Pen, cette dernière a cinglé: "Je ne suis pas sûre que Jordan pour le coup connaisse très bien les problèmes de la Nouvelle-Calédonie. On partage nos talents".

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La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale a dit vouloir "de la modération" et représenter "une voie médiane" entre "une radicalité d'une partie des indépendantistes, mais aussi une radicalité d'une partie des loyalistes" en Nouvelle-Calédonie. "Je suis modeste, je ne dis pas que je vais régler le problème, je dis que je pense que je peux apporter ma pierre à l'édifice", a encore souligné Marine Le Pen.