Notre-Dame-des-Landes ne cèdera pas aux radicaux, dit Valls

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CC avec Reuters , modifié à
L'Etat ne cédera jamais aux "intimidations" d'une "minorité d'individus ultraviolents", a déclaré le Premier ministre. 

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) verra le jour et l'Etat ne cédera jamais aux "intimidations" d'une "minorité d'individus ultraviolents", a déclaré jeudi Manuel Valls. 

"La construction va se poursuivre normalement". Le Premier ministre a ajouté que les militants occupant une maison sur le site depuis samedi dernier seraient expulsés dès que la justice l'aurait décidé et il a condamné l'agression "inacceptable" de gendarmes fin août, "tout comme le vol récent de marchandises dans un poids lourd qui traversait la 'Zad'". Le tribunal administratif ayant rejeté les recours contre les arrêtés autorisant le lancement des travaux, "le projet va pouvoir se poursuivre normalement", a dit Manuel Valls lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat.

"Une minorité d'individus ultraviolents". "Notre pays est un Etat de droit. Une fois que la justice a tranché, ces décisions doivent être mises en oeuvre et le gouvernement ne peut pas accepter qu'une minorité d'opposants radicalisés fassent obstacle à l'intérêt général et à l'application des décisions de justice", a-t-il ajouté. Dès que l'ordonnance d'expulsion de la maison occupée appartenant à Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale du concessionnaire du projet, le groupe Vinci, aura été rendue, elle sera exécutée, a-t-il poursuivi. "Le gouvernement ne cédera jamais face aux intimidations d'une minorité d'individus ultraviolents."