Notre-Dame-des-Landes : la police déloge les opposants du périph' nantais

Samedi soir sur le périphérique de Nantes.
Samedi soir sur le périphérique de Nantes. © AFP
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G.S. avec AFP , modifié à
Quelque 20.000 personnes - 7.200 selon la police - avaient gagné à pied le périphérique de Nantes samedi, pour protester contre la construction de l'aéroport. 

Les forces de l'ordre ont commencé à intervenir samedi vers 23h contre plusieurs centaines d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui bloquaient encore le périphérique nantais et l'un des principaux ponts de la ville à l'aide de nombreux tracteurs. Vers 23h30, les manifestants quittaient le pont et le périph nantais sans violence.

Entre 7.000 et 20.000 manifestants. Après une première tentative avortée de négociation de la police avec les opposants pour qu'ils débloquent volontairement le périphérique, une partie de ces derniers avait repris le dialogue avec les forces de l'ordre après le début de l'intervention et les sommations d'usage. La situation sur place était alors devenue tendue, notamment entre les manifestants eux-mêmes. Après une ultime séance de négociations, les manifestants ont finalement quitté le périph' sans violence, face à la pression de CRS lourdement armés.

Ce blocage du périphérique faisait suite à une importante manifestation d'opposants, entamée dans la matinée de samedi aux abords de Notre-Dame-des-Landes et en plusieurs points de Nantes, qui a réuni plus de 20.000 personnes, 400 tracteurs et un millier de cyclistes, selon l'Acipa, la principale association d'opposants au projet d'aéroport nantais, la police parlant de 7.200 manifestants. Les différents convois ont convergé sur le pont de Cheviré, où plusieurs centaines de personnes et quelques 40 à 60 tracteurs avaient décidé de s'installer avant d'être délogés dans la nuit.