Nicole est accro au sucre : "Je sais combien c'est un poison"

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Léa Beaudufe-Hamelin , modifié à
Nicole est accro au sucre. Bien que son addiction ne lui cause pas de problème de santé, elle s’en soucie et souhaiterait réduire sa consommation de sucre. Au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1, Nicole dit songer à se tourner vers l’hypnose, car elle remarque chez elle un manque de volonté à arrêter.
TÉMOIGNAGE

Nicole dit souffrir d’une addiction au sucre. Elle explique avoir une consommation irraisonnée de pâtisseries et autres sucreries, ne parvenant pas réprimer ses envies une fois qu’elle a commencé à en consommer. Soucieuse de sa santé, elle aimerait réfréner sa consommation de sucre et pense alors à se tourner vers l’hypnose. Selon elle, sa difficulté à arrêter vient d’un manque de volonté. Désireuse de réduire sa consommation de sucre, Nicole demande conseil à Sabine Marin, au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1. 

"Je suis accro au sucré, à un point qui me dérange. Je prends soin de moi dans beaucoup de domaines, mais je n'arrive pas à être raisonnable quand il s’agit de sucreries, de pâtisseries, de biscuits, de chocolats, de crèmes… Je ne grignote pas entre les repas. Ce sont plutôt des desserts. Je ne suis pas raisonnable. Pourtant, ça ne se voit pas dans mon poids. On ne peut pas le deviner. Mais moi, ça me dérange parce que je sais combien c'est un poison. Ce n’est pas bon pour l'organisme.

Donc, je suis très déçue de moi. Je n'ai pas de volonté. Pourtant, j’ai été élevée dans un milieu assez rigide où il n’y avait pas ce système de récompense par la nourriture. Je me dis que ça ne sert à rien de me discipliner, parce que ça ne dure que quelques jours et qu’il y a une émotion en-dessous. Il faudrait que je me dise que le sucre n’est pas une vraie bonne solution. Après quelques jours pendant lesquels j’en ai trop mangé, ça s’apaise pendant deux jours. Je pense alors que c’est gagné, mais ça revient.

" C’est difficile d’arrêter, parce que je crois que je ne le veux pas vraiment "

Ça me dérange pour ma santé, parce que le sucre est un vrai poison. J’ai vu pas mal d’émissions à la télévision. Sur le moment, le sucre, ça fait plaisir. Quand j’essaye de négocier avec moi-même, je ne me dis jamais que je vais tout supprimer. Ce n’est pas possible. J'aime avoir un petit gout sucré dans la bouche. Ça, c’est normal. Ce sont les quantités qui sont démesurées. Je me demande si l'hypnose pouvait m’aider à arrêter, pour comprendre quelle est l'émotion qui s’exprime quand ce besoin de sucré est là.

Je m’étais dit que j’allais mettre toutes les sucreries à la cave ou dans ma voiture. Je ne l’ai pas fait. Je suis quelqu'un volontaire. Quand je veux, je fonce. Mais là, je n’ai pas l’impression que je le veuille vraiment. C’est difficile d’arrêter, parce que je crois que je ne le veux pas vraiment. Une fois que j’ai un goût sucré en bouche, c’est la déferlante, je ne peux plus arrêter. C’est une compensation. Intellectuellement, je sais que ce n’est pas bon, mais pas affectivement.

J’ai vraiment le désir que ça change. Je vais travailler là-dessus. Je pense donc que je vais me diriger vers l’hypnose, parce que j'ai envie de sortir de ça. C’est trop bête de se bousiller et de s’abîmer. Je n’ai pas de problème de santé, mais malgré tout, je sais que ce n'est pas bon. C’est même nocif. Les fêtes de Pâques approchent. Je vais sans doute recevoir des petits sachets d’œufs en chocolat. Alors, ce sera un combat."