Nicolas Hulot s'engage à fermer des réacteurs nucléaires, "peut-être jusqu'à 17"

Pour tenir l'objectif de réduire à 50% la part de nucléaire, "on va fermer un certain nombre de réacteurs, et pas un seul réacteur", a déclaré Nicolas Hulot © Thomas Samson / AFP
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avec agences , modifié à

Le ministre de la Transition écologique s'engage à réduire à 50% la part de l'énergie nucléaire dans la production d'électricité en France.

La France pourrait fermer jusqu'à 17 réacteurs nucléaires pour tenir son objectif de réduire à 50% la part de cette énergie dans la production d'électricité d'ici 2025, a déclaré lundi le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot sur RTL lundi.

"Ça sera peut-être jusqu'à 17 réacteurs". "À partir du moment où on a confirmé que, effectivement, la part du nucléaire sera dans la production d'électricité de 50%, chacun peut comprendre que, pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs, et pas un seul réacteur", a-t-il déclaré. "Ça sera peut-être jusqu'à 17 réacteurs, il faut qu'on regarde", a-t-il ajouté, sans autre précision sur les sites qui pourraient être concernés. 

"Chaque réacteur a une situation économique, sociale et même de sécurité très différente", a souligné, Nicolas Hulot, qui veut "planifier" la transition vers une production d'électricité plus diversifiée. "Si nous voulons atteindre l'objectif, mécaniquement, à mesure que nous allons baisser notre consommation et diversifier notre production, nous allons fermer un certain nombre de réacteurs", a-t-il assuré.

Ramener la part du nucléaire à 50%. Depuis l'accession d'Emmanuel Macron à l'Élysée, l'exécutif a réaffirmé l'ambition de la France de ramener la part du nucléaire à 50%, formulée sous le quinquennat précédent dans le cadre de la loi de transition énergétique. 

Le ministre a présenté jeudi un "plan climat" pour le quinquennat qui fixe un certain nombre d'orientations dans le secteur de l'énergie, mais qui n'a pas détaillé la manière dont le gouvernement compte parvenir à baisser significativement la part du nucléaire qui aujourd'hui représente environ 75% de la production d'électricité en France.