Murielle est calomniée par sa famille : "Je le vis très mal"

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Léa Beaudufe-Hamelin
Murielle est victime des médisances mensongères de plusieurs membres de sa famille, influencés par son frère. À cela vient s’ajouter sa tristesse causée par l’absence de son mari, récemment décédé. Au micro d’Olivier Delacroix, sur "La Libre antenne" d’Europe 1, Murielle confie mal vivre cette situation.
TÉMOIGNAGE

Murielle raconte que plusieurs membres de sa famille, influencés par son frère, se sont retournés contre elle et la calomnient. L’épouse de son frère la taxe de troubles mentaux, sa belle-fille l’accuse de se droguer et sa fille lui reproche d’avoir été avantagée dans l’héritage de son père, au détriment de son frère. Au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1, Murielle évoque avec tristesse ces médisances, qui viennent s’ajouter à sa douleur causée par le récent décès de son mari.

" Mon mari est décédé au mois de mars. J'ai un frère qui a sept ans de plus que moi. J'étais la petite sœur et il fallait écouter le grand frère. Il me malmenait. Ce frère fait montre de jalousie. Il n'arrête pas de me harceler par le biais d'autres personnes. Mon fils est avocat. Il a pris pour épouse une enseignante que j'admirais beaucoup. Au départ, j'étais ravie de leur couple. Puis, il y a des choses qui se sont passées. 

" Ma belle-fille est douée pour trouver des mots qui blessent "

Après sa retraite, mon mari et moi passions de magnifiques vacances dans le Midi. C'était une vie de rêve. Je sentais que ma belle-fille était un peu jalouse. Un jour, mon mari a eu un problème au cœur et est allé à l’hôpital. J’ai eu au téléphone ma chère belle-fille qui m'a dit : "Vous voyez, vous n'avez pas votre mari aujourd’hui. Votre fils n'est jamais là, je suis toujours toute seule." Je n’y pouvais strictement rien. Elle est très douée pour trouver des mots qui blessent.

Au départ, je la trouvais très bien. Je les invitais tous les dimanches pendant un an, parce que sa famille ne voulait plus la voir. Je cuisinais des plats pour leur faire plaisir. L'année suivante, je ne sais pas ce qui s'est passé. Elle s'est beaucoup rapprochée de mon frère qui ne demandait que ça. Elle a téléphoné à mon frère pour lui dire que je me droguais. Je prenais, de temps en temps, un cachet pour dormir. Tout a continué comme ça.

" Elle m’a accusée d’avoir été avantagée par le notaire au décès de mon père "

Malheureusement, ma fille craint mon fils et sa femme. Récemment, elle m’a accusée d’avoir été avantagée par le notaire au décès de mon père. Je suis tombée des nues. Lorsque mon père est devenu veuf, mon frère m’a demandé : "Qu'est-ce qu'on fait du vieux ?" J’ai été très choquée et je lui ai dit que tant que je pouvais, j’allais m'occuper de papa. Je ne voulais pas le mettre en maison de retraite.

Mon mari et moi allions le voir très souvent. Je subissais les choses. Il nous appelait en pleine nuit et on arrivait. C’est un boulot à temps plein, nuit et jour. J’avais dit à mon père que je voulais hériter de la maison familiale dans les Flandres. Il a refusé car mon frère l’avait déjà demandé. Mon frère a donc hérité de cette maison. Moi, j'ai hérité d’un studio dans le Sud, face à la mer. J'attends que tout aille mieux pour y descendre.

 

L'épouse de mon frère s'est retournée contre moi, influencée par ma belle-fille. Une personne très mauvaise arrive à mettre d'autres personnes dans son camp. L’épouse de mon frère a travaillé en hôpital psychiatrique. Elle a dit que j’étais délirante et a taxé pas mal de gens de la famille de malades mentaux. Je vais écrire à mon frère pour lui dire que je n'ai rien contre lui et que beaucoup de choses ont été montées en épingle, surtout cette histoire d’héritage. Je le vis très mal, parce qu’il y a la douleur de l'absence de mon mari. 

J’ai, malgré tout, deux petites filles adorables que j'aime beaucoup. J’ai toujours dit à mes enfants que je ne couperai jamais le lien. Quand vous avez élevé vos enfants avec amour et que d'un seul coup ils sont accompagnés dans leur vie, parfois mal accompagnés, c'est difficile. Un compagnon qui vous quitte au bout de 50 ans, c’est très dur. J’ai eu la chance de partager des moments merveilleux avec lui, mais j’ai raté beaucoup de choses. Je me suis obligée à rester proche de lui. J'ai donné beaucoup, mais j'étais très heureuse de voir mon mari et mes enfants heureux. "