Mort de Jean-Pierre Elkabbach : auditeurs et personnalités publiques étaient présentes pour un dernier hommage

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Thibaud Hue, édité par Loane Nader // crédit photo : Miguel MEDINA / AFP

Les obsèques de Jean-Pierre Elkabbach, grande voix d'Europe 1, étaient célébrées ce vendredi après-midi au cimetière du Montparnasse. Cet interviewer de haut vol, décédé à 86 ans et d'une exigence hors normes, était accompagné de très nombreux proches pour son dernier voyage, comme a pu en témoigner Europe 1 sur place.

Vêtue d'un blazer et de lunettes noires, Emmanuelle Bach, la fille du défunt Jean-Pierre Elkabbach qui s'est éteint ce mercredi , ouvrait la cérémonie ce vendredi après-midi. "Merci pour nos rires, nos larmes, main dans la main ensemble, toujours. Je mesure la dimension de ce qu'il a fait. Je comprends les sacrifices pour l'excellence et je saisis enfin qu'ils n'ont pas été vains. Alors mon cœur brisé s'apaise. Adieu papa", a-t-elle soupiré, la gorge serrée. 

"C'était un très bon journaliste"

Dans l'assemblée des obsèques au cimetière du Montparnasse pouvaient être aperçus François Hollande , Alain Duhamel ou encore Michel Drucker . Tous sont venus dire au revoir à Jean-Pierre Elkabbach une dernière fois. Parmi eux, Claude Guéant, l'ancien ministre de l'Intérieur, se souvient d'un journaliste méticuleux et brillant. "À dix heures et demie du soir, Jean-Pierre Elkabbach m'a demandé si je pouvais passer un moment avec lui pour préparer l'interview du lendemain. J'ai trouvé ça fantastique, on a passé une heure ensemble et ça témoigne d'un professionnalisme, d'une recherche constante aussi de la vérité et de ce qui est important dans la vérité", a-t-il confié. 

Et en retrait, se trouvaient aussi des auditeurs et téléspectateurs, venus saluer ce "grand homme des médias" selon Charles. "C'est surtout les interviews avec Marchais quand il disait 'taisez-vous' et puis 'moi aussi j'ai un cerveau'. C'était un très bon journaliste", s'est-il souvenu avec nostalgie. Et pas de doutes pour Charles, lui ni personne, ne pourra oublier Jean-Pierre Elkabbach.