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Yasmina Kattou // Crédit photo : Fabian Sommer / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP , modifié à
Selon une étude de l'INSERM et de Santé publique France, les "morts maternelles", c'est-à-dire des mamans ayant accouché, sont toujours présentes en France, et le suicide en est devenu la principale cause, suivi par les pathologies cardiovasculaires. 90 femmes meurent chaque année, soit une tous les quatre jours. 

Les "morts maternelles", c'est-à-dire des décès des mamans ayant accouché, sont toujours présentes en France et les causes sont très variées. Mais si on veut se concentrer sur les principales causes, on retrouve les suicides maternels et les morts de causes cardio-vasculaires, explique Catherine Deneux-Tharayx, directrice de recherches à l'INSERM qui déplore le fait que 60% de ces décès seraient évitables. 

Repérer les premiers symptômes pour mieux accompagner les femmes 

Selon elle, il y aurait deux grandes voies pour améliorer l'état de santé des femmes enceintes. Tout d'abord, "les femmes et leurs entourages connaissent la possibilité d'avoir une dépression et donc connaissent les signes". Ainsi, il sera plus facile de réagir dès les premiers symptômes qui se présenteraient.

La deuxième grande voie serait que les femmes qui "ont justement déjà une pathologie, qu'elle soit psychiatrique, une hypertension artérielle ou une cardiopathie" puissent se voir proposer des "circuits de soins" où les professionnels de santé qui s'occupent de la grossesse et de la pathologie en question "travaillent main dans la main pour pouvoir avoir le meilleur parcours de soins pour ces femmes". Des circuits de soins qui sont, pour l'instant, encore très "balbutiants" en France, explique Catherine Deneux-Tharayx.