Manifestations d'agriculteurs : 650.000 euros de dégâts sur le périphérique toulousain

Les agriculteurs manifestaient contre le redécoupage des zones défavorisées. (illustration)
Les agriculteurs manifestaient contre le redécoupage des zones défavorisées. (illustration) © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP
Les manifestations des 31 janvier et 7 février des agriculteurs sur le périphérique toulousain ont coûté à ce jour 650.000 euros de dégâts à la collectivité. 

 

Pneus, feux de palettes et de paille sur la chaussée : les récentes manifestations des agriculteurs en Haute-Garonne ont fait près de 650.000 euros de dégâts sur le périphérique toulousain, annonce lundi la Direction interdépartementale des routes du Sud-Ouest. "À chaque déchet correspond un type de traitement, et certains sont très coûteux", a déclaré une porte-parole de la DIRSO, qui gère partiellement le périphérique toulousain et l'A64 (Toulouse-Bayonne). 

Redécoupage des zones défavorisées. Les 31 janvier et 7 février derniers, les agriculteurs ont paralysé le périphérique toulousain avec leurs tracteurs, pour protester contre le redécoupage des zones défavorisées, affectant le versement de primes européennes. Ils ont déversé des tonnes de fumier sur la chaussée, enflammé des bottes de paille et des pneus et abandonné du lisier ou des plaques ondulées d'amiante. "On ne peut pas tout benner", a indiqué la DIRSO, invoquant les coûts de traitement de déchets particuliers.

Nettoyage des tags, évacuation des déchets... Le seul devis de retraitement des pneus abandonnés par les agriculteurs s'élève par exemple à 200.000 euros, a précisé cette porte-parole, citant le compte-rendu du chef de district Jean-Charles Mourey. Mais il y a aussi les dégradations de la chaussée, des panneaux de signalisation, le nettoyage des tags ou encore l'évacuation et le transport des déchets. Au total, pour la partie ouest du périphérique qu'elle gère, et sans compter le coût salarial, la DIRSO a estimé les dégâts matériels à près de 650.00 euros. À chaque feu allumé sur la chaussée, c'est 15.000 euros pour refaire l'enrobé, a-t-elle encore précisé.