Manifestation pour la justice sociale samedi : les organisateurs prévoient "une belle surprise"

La manifestation de samedi réunira notamment CGT et "gilets jaunes" pour demander plus de justice sociale.
La manifestation de samedi réunira notamment CGT et "gilets jaunes" pour demander plus de justice sociale. © Zakaria ABDELKAFI / AFP
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avec AFP
La manifestation de "riposte générale" au gouvernement et au Médef prévue samedi à Paris promet d'être très suivie, selon ses organisateurs, qui annoncent "une belle surprise". 

Les organisateurs de la manifestation nationale samedi à Paris, destinée à opposer "une riposte générale" au gouvernement et au Medef "qui veulent tout détruire", estiment qu'"il y aura une belle surprise" en termes de participation. Cette manifestation prévue de Montparnasse à la place d'Italie à partir de 13h précèdera la grande manifestation unitaire organisée par la CGT, FO, FSU, Solidaires, l'Unef (étudiants) et l'UNL (lycéens) le 1er Mai. Les 5,5 millions de fonctionnaires sont pour leur part appelés à une autre journée d'actions et de grève le 9 mai contre la réforme de la Fonction publique.

CGT, France Insoumise et "gilets jaunes". "Ca prend pas mal, je pense que l'on aura une belle surprise", a dit Amar Lagha (CGT commerce et services), l'un des organisateurs de cette journée aux côtés d'autres organisations CGT (fédérations, unions départementales), de La France insoumise et de "gilets jaunes". "Cette manifestation est un appel à l'union autour d'un message clair, la justice sociale et la meilleure répartition des richesses". Cette action a aussi le soutien du PCF, du NPA, de la fédération CGT des services publics, de personnalités comme la journaliste Aude Lancelin ou la "gilet jaune" Priscillia Ludosky.

"Nous voulons voir cette date du 27 avril comme un tournant majeur dans les mobilisations en cours depuis des mois et des mois, dans la rue, sur les ronds-points, dans les entreprises", a dit Emmanuel Lépine (CGT chimie). "Il est grand temps de coordonner nos luttes respectives", a-t-il poursuivi, estimant que "le 27 avril n'est pas une fin en soi, mais bien la construction d'un processus de mobilisation qui doit aller crescendo."

"Tous ensemble pour aller au combat". "Si on a un 27 avril réussi, ce sera une bonne base de lancement pour le 1er Mai", a pour sa part jugé Cédric Quintin (union départementale CGT Val-de-Marne). Pour Olivier Mateu (union départementale Bouches-du-Rhône), "l'objectif de cette mobilisation, ce n'est pas le congrès de la CGT" qui se déroulera en mai, "mais d'être tous ensemble pour aller au combat contre ce gouvernement".

Emmanuel Lépine a souligné qu'"une base commune de revendications" a été établie qui réclame l'augmentation immédiate de 300 euros des salaires, traitements et minima sociaux, "l'arrêt des cadeaux fiscaux", le rétablissement de l'ISF, la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité ou "l'arrêt de la casse de la Sécurité sociale et des systèmes de retraite". "Ces revendications sont parfaitement réalisables, de manière rapide, leur mise en place ne dépend que de choix politiques", a-t-il affirmé.