Loi travail : moins de lycées bloqués, aucun fermé sur décision de la direction

Un lycée bloqué le 31 mars dernier.
Un lycée bloqué le 31 mars dernier. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Les organisations de jeunesse ont expliqué avoir voulu, pour cette nouvelle journée de mobilisation, privilégier d'autres formes d'actions.

Peu de lycées parisiens étaient bloqués mardi matin du fait des lycéens et aucun n'était fermé par décision administrative, quelques heures avant la manifestation contre la loi Travail. Plusieurs établissements étaient cependant touchés par le mouvement en province.

"Du personnel" pour accueillir les élèves.Contrairement à la journée de mobilisation du 31 mars, les proviseurs parisiens ont décidé de ne fermer aucun lycée par mesure de sécurité, a-t-on appris auprès du SNPDEN, syndicat des chefs d'établissement. "Il n'y a pas de fermeture car nous n'avons pas cette fois de conjonction entre une grève et un blocage. Nous avons du personnel pour accueillir les élèves", a indiqué la secrétaire académique du syndicat, Myriam Honnorat.

Paris 8 peut-être bloqué. Du côté des organisations lycéennes, on indique avoir privilégié ce mardi d'autres formes de mobilisation que les blocages, même si plusieurs établissements, notamment en province, avaient leurs portes d'entrée barrées par des amoncellements de poubelles et de barrières. A Paris, on ne comptait mardi en début de matinée qu'une poignée de lycées bloqués dont le lycée Sophie-Germain dans le 4e arrondissement, contre la quinzaine rapportée jeudi dernier par la rue de Grenelle. Des étudiants tentaient de bloquer un des accès à l'université de Paris 8.

Eviter la mise en danger. "Le bac approche et d'autre part nous ne voulons pas mettre des jeunes en danger", a expliqué Pierre Monquet, vice-président du SGL, faisant référence aux incidents, parfois graves, qui ont émaillé les précédentes journées de mobilisation. Même tonalité à l'UNL, l'autre grand syndicat lycéen : "on a deux journées de mobilisation cette semaine, nous avons souhaité aujourd'hui privilégier d'autres formes de mobilisation" que le blocage, indique-t-on.