L'humoriste Yassine Belattar, accusé de menaces et harcèlement, en garde à vue à Paris

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L'humoriste Yassine Belattar a été placé en garde à vue. © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP , modifié à
L'humoriste Yassine Belattar a été placé en garde à vue à Paris pour des soupçons de menaces et de harcèlement après plusieurs plaintes, ont indiqué des sources concordantes mardi.

L'humoriste Yassine Belattar, visé par plusieurs plaintes pour menaces de mort et harcèlement professionnel, a été placé en garde à vue mardi matin à Paris, ont indiqué des sources proches du dossier.

L'animateur radio et comédien était convoqué mardi matin au commissariat du 5ème arrondissement de la capitale dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte fin janvier après une plainte pour menaces de mort déposée contre lui par le comédien Bruno Gaccio, selon ces sources.

Plusieurs témoignages"de comportements humiliants ou menaçants"

Selon Médiapart, Yassine Bellatar est aussi accusé par plusieurs personnes du monde du spectacle "de comportements humiliants ou menaçants", ce qu'il conteste. "Quatre personnes ont décrit sur procès-verbal des menaces directes, une demi-douzaine de personnes au bas mot ont évoqué des relations professionnelles difficiles et deux jeunes femmes ont raconté des conversations dérivant vers des sous-entendus ou des allusions sexuelles alors qu'elles étaient à la recherche de travail", écrit le site d'information qui dit enquêter depuis fin 2017 sur cette affaire.

Interrogé par Mediapart, le comédien a contesté les accusations de harcèlement professionnel mais assumé certains propos reprochés. "Que je menace des gens, c'est un fait", a-t-il déclaré au site d'information. "Il y a plein de gens qui en menacent d'autres. Mais moi, je ne suis jamais passé à l'acte".

D'animateur radio à un poste au Conseil présidentiel des Villes

Aujourd'hui animateur sur la radio Nova après avoir été sur l'antenne du Mouv', Yassine Belattar est aussi devenu un chroniqueur télévisé. En 2018, il a été nommé par le président Emmanuel Macron au Conseil présidentiel des Villes, destiné à alimenter la réflexion de l'exécutif sur les quartiers prioritaires.