Les contrôleurs aériens en grève ce week-end dans le sud-est

Aucune annulation de vols n'est prévue. Image d'illustration.
Aucune annulation de vols n'est prévue. Image d'illustration. © ERIC FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
Réclamant plus de fonctionnaires et de meilleures conditions de travail, les contrôleurs sont appelés à la grève. Aucune annulation de vols n'est cependant prévue. 

Les contrôleurs aériens du sud-est de la France sont appelés à la grève samedi et dimanche pour des questions d'effectifs et de conditions de travail, un mouvement lancé par deux syndicats qui ne conduira à aucune annulation de vols, selon l'Aviation civile. "Un préavis de grève déposé par l'Usac-CGT et l'Unsa-ICNA perturbera le trafic aérien les 7 et 8 avril. Les personnels demandent des effectifs de fonctionnaires supplémentaires et des meilleures conditions de travail", indique dans un communiqué le syndicat Usac-CGT d'Aix-en-Provence, où est basé le CRNA (Centre en route de la navigation aérienne) Sud-Est. 

Des mesures de contournement de la zone. La DGAC assure cependant qu'"il n'y aura pas d'abattement des programmes de vols pour cette grève, simplement des mesures de contournement de la zone sud-est". Autrement dit, l'Aviation civile "demande aux compagnies aériennes de modifier" si possible leurs plans de vols pour contourner la région, toutefois "pas interdite puisqu'il y a un service minimum mis en place".

Ils réclament plus de recrutement. Dans son communiqué, la CGT indique que ses revendications "portent sur des demandes de recrutements de fonctionnaires pour l'ensemble des services, incluant notamment le centre de contrôle en route d'Aix-en-Provence", car la situation "a dépassé le stade critique". "Les efforts en termes de rythme et de charge de travail, de gestion d'un trafic constamment en hausse et de prise en compte d'évolutions technologiques majeures visent à faire peser sur toujours moins de personnels la sécurité de tous les passagers et de la population survolée", selon le syndicat. Il affirme que "les contrôleurs aériens contestent cette marche forcée dont les conséquences sur le niveau de sécurité n'ont jamais été identifiées".