Le moral des ménages, établi par l'Insee, s'est maintenu en mars à son niveau de long terme, atteint en janvier pour la première fois depuis 2007.
Le moral des ménages toujours à un niveau similaire à celui d'avant-crise.Le moral des ménages, calculé sur la base de soldes d'opinion (différences entre proportion de réponses positives et négatives), est resté stable à 100 points, niveau sous lequel il se trouvait depuis la crise financière, a précisé l'organisme public. L'Insee établit cet indicateur à partir de questions divisées en deux grandes catégories : l'une portant sur la situation personnelle des ménages, l'autre sur leur perception de l'évolution économique en général.
Les ménages légèrement plus pessimistes sur leur situation financière. En mars, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future s'est légèrement détériorée, perdant deux points, pour retourner sous son niveau moyen de longue période, précise l'Insee. La proportion de ménages jugeant opportun de faire des achats importants a par ailleurs nettement baissé (baisse de six points, après une hausse de quatre points en février). Malgré ce recul, le solde "demeure bien supérieur à sa moyenne de longue période", note l'Insee.
Le solde d'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne future est de son côté resté quasiment identique, même si le nombre de ménages jugeant "opportun d'épargner" a légèrement augmenté, gagnant deux points par rapport à février.
Les craintes concernant le chômage stables. Concernant l'évolution de la situation économique en général, le solde d'opinion sur le niveau de vie futur en France est lui aussi quasi stable (-1 point). Il se situe sur "sa moyenne de longue période", note l'Insee. Les craintes concernant le chômage, après avoir forcement baissé ces derniers mois, sont restées quasiment inchangées (+1 point). Le solde correspondant est bien inférieur à sa moyenne de long terme depuis novembre 2016.