Le maire de Saint-Denis démet de ses fonctions un de ses adjoints mis en examen pour viols

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Le maire de Saint-Denis a demandé à ce qu'il "quitte la vie publique en démissionnant sans attendre du conseil municipal". (Illustration) © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
Mathieu Hanotin a annoncé samedi retirer "l'ensemble des délégations" accordées à l'un de ses adjoints chargé du handicap après sa mise en examen pour viols. Adbelmajid Bouhenna, adjoint au maire de Saint-Denis, a été mis en examen samedi pour "plusieurs viols" et placé sous contrôle judiciaire.

Le maire de Saint-Denis (PS) Mathieu Hanotin a annoncé samedi retirer "l'ensemble des délégations" accordées à l'un de ses adjoints chargé du handicap après sa mise en examen pour viols. Adbelmajid Bouhenna, adjoint au maire de Saint-Denis, a été mis en examen samedi pour "plusieurs viols" notamment sur une victime de moins de 15 ans, et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué le parquet de Bobigny. Le maire de Saint-Denis a indiqué, dans un communiqué, avoir été "prévenu par le procureur de la République de Bobigny qu'Adbelmajid Bouhenna, a été présenté aujourd'hui à un juge d'instruction dans le cadre d'une enquête pour des faits de viols".

Un rappel de l'engagement de la mairie contre ces violences

"Sans remettre en cause le principe de la présomption d'innocence, mais compte tenu de l'extrême gravité des faits reprochés et de la sérénité nécessaire pour conduire les affaires de la municipalité, j'ai décidé de lui retirer immédiatement l'ensemble de ses délégations d'adjoint", a indiqué Mathieu Hanotin. Adbelmajid Bouhenna est le 14e adjoint du maire de Saint-Denis, en charge du handicap, de l'accès aux droits et à l'inclusivité.

Le maire de Saint-Denis a demandé à ce qu'il "quitte la vie publique en démissionnant sans attendre du conseil municipal". La municipalité "rappelle son engagement dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et contre les violences faites aux femmes et réaffirme avec force le respect nécessaire à accorder à la parole des victimes", conclut le communiqué.