Le fiché S évadé de la prison de Brest a été interpellé en Espagne

L'homme a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi
L'homme a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi © PAU BARRENA / AFP
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avec AFP , modifié à
Un détenu "fiché S" qui s'est évadé de la prison de Brest mi-mai a été interpellé en Espagne dans la nuit de lundi à mardi, en compagnie de celui qui serait son complice présumé.

Le détenu fiché S qui s'est évadé de la prison de Brest le 16 mai a été interpellé en Espagne dans la nuit de lundi à mardi, selon les informations d'Europe 1.

Interpellé en pleine rue. L'homme a été contrôlé vers une heure du matin par des policiers qui trouvaient son comportement suspect, dans une rue de San Sebastian (nord-est de l'Espagne). Il se trouvait en compagnie d'un deuxième homme, lui aussi recherché, et supposé être son complice. Les deux hommes, qui faisaient l'objet d'un mandat d'arrête européen, ont été interpellés.

Évadé grâce à un complice. Le détenu de 21 ans "fiché S" en raison d'une "tendance à la radicalisation" s'était évadé de la maison d'arrêt le 16 mai lors d'un transfert médical au CHU de Brest. Il s'est enfui à bord d'un véhicule qui l'attendait à proximité. Le conducteur de cette voiture, qui avait reçu une somme d'argent en échange de sa course a été mis en examen le lendemain de l'opération pour complicité d'évasion et écroué.

RETOUR SUR - Le détenu qui s'est évadé à Brest se serait radicalisé en prison :

Un casier judiciaire de petit délinquant. Originaire de Landerneau, près de Brest, l'évadé a 23 mentions à son casier judiciaire notamment pour des faits de vol, dégradation et outrage. Il avait en outre été condamné en octobre 2014 à deux mois de prison pour une évasion sous le régime du "placement à l'extérieur", une mesure d'aménagement de peine qui permet aux personnes condamnées d'exécuter leur peine en dehors de la prison.

Aucun condamnation pour terrorisme. Il n'a en revanche jamais été condamné pour des faits de terrorisme ou d'apologie du terrorisme. Il a fait l'objet d'une fiche S (pour Sûreté de l'Etat) "parce qu'il une tendance à la radicalisation et qu'il est suivi pour ça", avait indiqué le procureur de Brest, Jean-Philippe Récappé.