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Invité jeudi matin d’Europe 1, Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, a répondu aux policiers qui sont intervenus en urgence à Rouen.
INTERVIEW

La préfecture de Seine-Maritime l’assure, relevés à l’appui : malgré l’incendie de l’usine Lubrizol, classée Sevezo, la qualité de l’air à Rouen est bonne et les suies ne sont pas dangereuses, même s’il faut les nettoyer avec des gants. Le syndicat Alternative police CFDT annonce pourtant lundi matin que certains de ses adhérents sont "en arrêt maladie pour des nausées, vomissements et vertiges". Invité jeudi matin d’Europe 1, Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, leur a répondu.

"Deux ou trois équipages sont intervenus rapidement et ont été équipés rapidement. A ce jour, il n’y a pas d’arrêt maladie lié à cette intervention. Des mesures ont été prises pour que tous ceux qui le souhaitent et il n'y a pas de raison d’être inquiets".

Des cibles potentielles de menaces terroristes

Face aux critiques sur le manque de transparence sur la pollution occasionnée par l'incendie, notamment sur la liste des composantes communiqués tardivement, le secrétaire d'Etat se défend. "On prend des précautions, les listes des composants présents dans ces usines sont protégées. Les sites Seveso, Seveso O, ont toujours été considérés comme des cibles potentielles dans le cadre de la prévention de la menace terroriste." 

Questionné sur les raisons de l'incendie, Laurent Nuñez affirme "ne rien exclure". "Une enquête criminelle est ouverte, il faut laisser les investigations se dérouler." Concernant une potentielle attaque terroriste, "aucune hypothèse n'est exclue sur le moment tant que la lumière ne sera pas faite" conclut le secrétaire d'Etat.