La génération née entre 1980 et 2000 va-t-elle devenir «la plus riche de l'Histoire» ?

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Selon un extrait d'une étude du cabinet Knight Frank, les personnes nées entre 1980 et 2000 pourraient devenir la génération "la plus riche de l'Histoire". © KTSDESIGN / SCIENCE PHOTO LIBRARY / KTS / SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA AFP
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Laura Laplaud , modifié à
Selon un extrait d'une étude du cabinet Knight Frank, les personnes nées entre 1980 et 2000 pourraient devenir la génération "la plus riche de l'Histoire". Aux États-Unis, les "millennials" devraient hériter de 90.000 milliards de dollars d'actifs de la part de leurs aînés au cours des dix prochaines années.

La génération dite des "millennials" pourrait devenir "la plus riche de l'Histoire". Cette génération concerne les personnes nées entre 1980 et 2000 et selon un extrait d'une étude du cabinet Knight Frank, repérée par nos confrères du Figaro, la génération Y devrait en effet devenir "la plus riche de l'Histoire". 

90.000 milliards de dollars d'actifs rien qu'aux États-Unis

Dans cette note, qui sera publiée en intégralité ce mercredi, il est indiqué qu'"au cours de la prochaine décennie, un transfert massif de richesses se produira au fur et à mesure que la génération silencieuse (les personnes nées de 1920 à 1940) et les baby-boomers (ceux nés de 1945 à 1960) passeront le relais aux millennials". Rien qu'aux États-Unis par exemple, les concernés devraient hériter de 90.000 milliards de dollars d'actifs (notamment immobilier) de la part de leurs aînés au cours de dix prochaines années.

Des différences de perspectives entre les générations

De quelle manière cet argent sera-t-il utilisé ? Le rapport pointe du doigt la différence de perspectives entre les générations plus jeunes et plus âgées, ce qui entraînera "une réévaluation substantielle des stratégies de marketing pour quiconque souhaite vendre des produits ou des services à ce groupe nouvellement riche". D'autant que les millenials s'intéressant à des sujets bien différents de leurs aînés comme la question du changement climatique.

Selon Knight Frank, 80% des hommes et 79% des femmes interrogés déclarent qu'ils essaient de réduire leur empreinte carbone. "Les baby-boomers masculins ont un point de vue différent, puisque seulement 59 % d’entre eux tentent de réduire leur impact, bien en deçà de leurs homologues féminines (67 %)", indique l'agence immobilière internationale.