Gérald est sans nouvelles de sa compagne et sa fille. Elles sont parties il y a plus de deux mois et ce dernier ignore où elles sont. Selon lui, sa compagne a cédé à la pression de sa fille. Depuis leur départ, Gérald se retrouve sans le sou et serait sans ressources sans l’aide de ses amis. Au micro de "La Libre antenne", sur Europe 1, Gérald confie son chagrin et le manque de sa femme et sa fille.
"Je suis en peine affective. Ma compagne et ma fille ont fait un burn out. Le 4 mars, elles sont parties et je ne sais pas vraiment où elles sont. J’ai des ennuis financiers, parce que ma compagne a mal géré la situation. J’ai beaucoup de chagrin. Aujourd’hui, ma fille a eu 17 ans et pour la première fois depuis sa naissance, je ne l’ai pas vue le jour de son anniversaire. Je n’ai pas de nouvelles. C’est une souffrance terrible pour moi.
" Ma fille est jalouse de moi "
On a beaucoup d’affinités avec ma compagne et ma fille. Ma fille est à haut potentiel. Elle est très exigeante. Sa mère lui disait toujours : 'Ma fille, laisse-moi un petit peu, je ne peux pas tout gérer'. Ma compagne obéit à sa fille, elle a peur d’elle. Elle se plaignait tout le temps d’être fatiguée. Elle voulait être tranquille, arrêter la pression familiale, surtout venant de ma fille qui est très exigeante.
Elle est partie avec ma fille, sous sa pression. Ma fille est manipulatrice. Elle est jalouse de moi. Elle veut sa mère que pour elle. Ça a commencé quand elle avait une dizaine d’années. Elle disait : 'Un jour, je vais partir avec maman'. Il y avait des prémices, des signes avant-coureurs du départ. J’ai une peine considérable, parce qu’elle ne répond pas aux messages. C’est le silence complet. Ce qui est très douloureux, c’est la peine affective. Être tout seul dans ce pavillon.
Je suis dans la panade financière parce qu’il y a eu des erreurs. J’ai besoin de la signature de ma compagne. Elle ne répond pas aux banques. Comme ma compagne ne répond pas, j’ai pris une avocate pour la forcer à venir signer certains papiers, à mettre les choses en règle. Je n’ai plus d’argent. Ce sont des amis qui m’aident. La mairie m’envoie des repas le midi. J’habite en face de la mosquée. Ils m’apportent des gâteaux.
Pour l’instant, l’avocate étudie le dossier. Mais je refuse de porter plainte contre ma compagne. Je peux lancer une recherche dans l’intérêt de la famille, mais porter plainte, je ne peux pas. Je ne suis pas totalement isolé, mais je souffre de cette carence affective. Ma femme et ma fille me manquent. C’est une très grande douleur."