Jonathann Daval a de nouveau avoué être le meurtrier d'Alexia

Jonathann Daval avait avoué une première fois avoir tué sa femme, fin janvier.
Jonathann Daval avait avoué une première fois avoir tué sa femme, fin janvier. © SEBASTIEN BOZON / AFP
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avec AFP , modifié à
Jonathann Daval a craqué lors d'une confrontation avec la mère de la victime, vendredi. 

Jonathann Daval a de nouveau avoué être le meurtrier de sa femme Alexia, craquant lors d'une confrontation avec la mère de la victime vendredi au tribunal de grande instance de Besançon. "Monsieur Daval s'est réfugié dans son déni pour, au bout d'une heure et quart, une heure vingt de confrontation, s'effondrer en sanglots et avouer finalement qu'il avait donné la mort à Alexia Daval", a déclaré le procureur de la République Etienne Manteaux devant la presse.

La mère d'Alexia "soulagée". En prison depuis janvier, l'informaticien de 34 ans, qui s'était rétracté après ses aveux initiaux pour agiter la théorie d'un complot familial, "s'est mis à genoux devant sa belle-mère, manifestement pour solliciter son pardon". Celle-ci l'a relevé et l'a pris dans ses bras. "Un moment d'humanité exceptionnel", selon l'avocat de Jonathann Daval, Me Randall Schwerdorffer.

"Je suis soulagée", a réagi, à la sortie du tribunal, Isabelle Fouillot, la mère d'Alexia Daval, expliquant qu'elle avait "amené une photo d'Alexia et du chat Happy (le chat du couple, NDLR) ce qui a permis de déclencher la vérité".

Il parle toujours "d'un accident". "Il continue à dire qu'il n'a jamais eu l'intention de donner la mort à Alexia Daval" et "parle toujours d'un accident", affirmant "que sa femme a fait une crise (et) qu'il n'a absolument pas prémédité son geste", a détaillé le procureur de la République. Jonathann Daval a assuré aussi que "tout s'est passé très vite" au retour "d'un repas passé chez ses beaux-parents, qu'elle lui fait des reproches, qu'ils se disputent, que des coups sont échangés", a poursuivi Etienne Manteaux.

La confrontation avec la mère d'Alexia avait été précédée dans la matinée de deux autres confrontations, avec la soeur et le beau-frère de la jeune femme, Stéphanie et Grégory Gay, au cours desquelles il avait maintenu ses accusations à l'égard de sa belle-famille.