Italie : l'interdiction des véhicules Uber suspendue

Un conflit oppose en Italie, mais aussi dans de nombreux autres pays à travers le monde, les taxis traditionnels aux chauffeurs Uber.
Un conflit oppose en Italie, mais aussi dans de nombreux autres pays à travers le monde, les taxis traditionnels aux chauffeurs Uber. © DANIEL SORABJI / AFP
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avec AFP
Brièvement mis sur la touche par le tribunal de Rome, les chauffeurs Uber vont pouvoir reprendre du service en attendant un jugement en appel.

Les chauffeurs de véhicules Uber vont pouvoir continuer à circuler en Italie après la décision du tribunal de Rome de suspendre l'interdiction de la plateforme de réservation en ligne. "Nous sommes très heureux de pouvoir communiquer à tous les conducteurs et aux usagers d'Uber en Italie qu'ils pourront continuer à utiliser l'application jusqu'à ce que le tribunal se prononce sur notre requête", annonce vendredi la société Uber dans un communiqué.

Saisi par les chauffeurs de taxis traditionnels, le tribunal de Rome avait émis il y a quelques jours une ordonnance interdisant à compter du 17 avril les services d'Uber pour "concurrence déloyale". Le jugement était assorti d'une astreinte de 10.000 euros par jour de retard à compter du 10e jour suivant sa publication.

Requête en suspension. La société Uber a fait appel de cette décision et a en outre saisi le même tribunal de Rome d'une requête en suspension qui a été acceptée, ce qui lui permet de poursuivre ses activités jusqu'à ce que la justice se prononce en appel.

Un conflit oppose en Italie, mais aussi dans de nombreux autres pays à travers le monde, les taxis traditionnels aux chauffeurs Uber dont la concurrence est jugée déloyale. Les chauffeurs Uber ne sont pas tous des professionnels, ne paient pas les mêmes taxes que les taxis traditionnels, n'ont pas les mêmes astreintes en termes d'horaire de travail et pratiquent des tarifs moins onéreux.