Le couple est mort intoxiqué à cause d'un groupe électrogène (photo d'illustration). 0:55
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avec AFP , modifié à
Un couple de septuagénaires, qui n'avait plus d’électricité, est mort intoxiqué à cause d'un groupe électrogène en Isère, a indiqué le parquet dimanche soir. "Les pompiers qui sont intervenus ont relevé des taux très élevés de monoxyde de carbone", selon le procureur de la République. 

Un couple de septuagénaires en Isère, privé d'électricité à cause du dernier épisode neigeux, a été retrouvé mort dimanche matin à son domicile, intoxiqué au monoxyde de carbone émanant d'un groupe électrogène, a-t-on appris auprès du parquet. "Les pompiers qui sont intervenus ont relevé des taux très élevés de monoxyde de carbone", dimanche matin au domicile des victimes à Beauvoir-de-Marc, a indiqué le procureur de la République de Vienne, Jérôme Bourrier, qui s'est saisi de l'enquête.

Âgé de 75 ans, le couple a été retrouvé inanimé par des proches et les secouristes, une fois alertés, avaient éprouvé de la "gêne dans leur respiration au bout d'un certain temps d'intervention", a précisé la sous-préfète de la Tour-du-Pin, Caroline Gadou. Le groupe électrogène fonctionnait dans le garage de l'habitation, selon le parquet.

"Un secteur où l'électricité ne fonctionnait pas"

"Ce que les gendarmes et les pompiers ont pu constater, c'est qu'effectivement ce moyen de chauffage avait été utilisé puisqu'il s'agit d'un secteur où l'électricité ne fonctionnait pas hier soir", a ajouté Mme Gadou, qui a appelé à la prudence quant à l'utilisation de moyens alternatifs de chauffage.

Dimanche à la mi-journée, Enedis a indiqué  que quelque 70.000 foyers en Rhône-Alpes restaient privés d'électricité après les importantes chutes de neige qui ont touché jeudi six départements de la région, dont l'Isère. Cette intoxication mortelle au monoxyde de carbone en Isère s'ajoute à celles non léthales de huit autres personnes, samedi, dont un couple de 82 et 75 ans. Elles avaient été secourues en urgence absolue dans la nuit de vendredi à Lieudieu. En Ardèche et dans la Drôme, c'est près d'une vingtaine de personnes dont cinq enfants qui ont été hospitalisés pour maux de tête et vomissements après avoir essayé un moyen alternatif de chauffage par manque de courant.