INFORMATION EUROPE 1 - Viol au 36 quai des Orfèvres : les deux policiers condamnés remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire

Les faits avaient eu lieu en avril 2014, au sein du siège de la police judiciaire de Paris.
Les faits avaient eu lieu en avril 2014, au sein du siège de la police judiciaire de Paris. © AFP
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avec Chloé Triomphe , modifié à
Les deux anciens policiers condamnés fin janvier à sept ans de prison, pour le viol d'une Canadienne au 36 quai des Orfèvres en 2014, ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire, a appris Europe 1. 
INFO EUROPE 1

Les deux anciens policiers condamnés à sept ans de prison ferme fin janvier pour le viol d'une touriste canadienne au 36 quai des Orfèvres ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire, selon les informations d'Europe 1. Leur contrôle judiciaire leur impose notamment l'interdiction de travailler dans la police.

Condamnés à 7 ans de prison ferme. Antoine Quirin et Nicolas Redouane ont été reconnus coupables du viol d'une touriste canadienne, commis en avril 2014, dans les anciens locaux du siège de la police judiciaire à Paris, le 31 janvier dernier par la cour d'assises de Paris. Ils ont été condamnés à une peine de sept ans de prison ferme, et 20.000 euros de dommages et intérêts à verser à la victime. La cour a en outre ordonné leur inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. 

Ils font appel de leur peine. Emmenés en prison au soir du verdict, leurs deux anciens policiers de la prestigieuse BRI (brigade de recherche et d'intervention) ont fait appel de cette peine. La touriste canadienne, Emily Spanton, avait rencontré ces deux fonctionnaires dans un pub, situé en face du "36", où l'ambiance était au flirt et où l'alcool coulait à flot. Ils s'étaient ensuite rendus au siège de la police judiciaire. A 00h40, à son arrivée devant le célèbre bâtiment, la jeune femme, alors âgée de 34 ans, marchait en titubant. A 02h, en état de choc, elle dénonçait un viol collectif. Les deux anciens policiers ont toujours clamé leur innocence.