Hollande : "Le risque zero n'existe pas" dans les aéroports

Francois Hollande - Augustin de Romanet
Francois Hollande lundi en compagnie d'Augustin de Romanet, PDG d'ADP. © Francois Mori / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
François Hollande a détaillé ses orientations pour "renforcer encore la sûreté de nos aéroports" pour que le risque d'attentat soit "le plus faible possible".

Le président François Hollande a estimé lundi qu'il fallait "faire en sorte" que le risque d'attentat "soit le plus faible possible" dans les aéroports et a souligné l'engagement de l'État à "toujours assurer une meilleure sécurité". "Le risque zéro n'existe pas", a reconnu François Hollande, à l'occasion de l'inauguration du nouveau siège d'Aéroports de Paris deux jours après l'attaque d'une patrouille de l'opération Sentinelle par un homme sous l'emprise de l'alcool et de stupéfiants, samedi, à l'aéroport d'Orly.

" La sécurité des trois aéroports d'Île-de-France sera, d'ici la fin de l'année, rattachée à un seul préfet délégué à la sécurité. "

Le chef de l'État, qui a de nouveau salué les services de sécurité "exemplaires, courageux pour neutraliser" l'assaillant à Orly, a indiqué que "pour renforcer encore la sûreté de nos aéroports, le passage automatisé rapide aux frontières extérieures va être accéléré". En outre, "la sécurité des trois aéroports d'Île-de-France sera, d'ici la fin de l'année, rattachée à un seul préfet délégué à la sécurité", a poursuivi François Hollande, ajoutant que "cette réorganisation va recentrer les policiers de la PAF (police aux frontières, NDLR) sur leur métier de gardes-frontières".

Lancement du CDG-Express. Le président a par ailleurs annoncé la signature d'un "protocole d'accord" engageant ADP, SNCF Réseau et la Caisse des dépôts sur la réalisation du Charles-de-Gaulle-Express (CDG-Express), future liaison ferroviaire rapide devant mettre l'aéroport de Roissy à 15 minutes de Paris à la fin 2023. La réalisation du CDG-Express, liaison directe de 32 kilomètres, dont 8 km de voies nouvelles, est un serpent de mer régulièrement repoussé. "C'est le dossier dont nous avons hérité de nos prédécesseurs et que nous ne voulions pas laisser à nos successeurs", a déclaré François Hollande.