Guerre en Ukraine : une parisienne se mobilise pour venir en aide aux civils

Caroline Andréoni, architecte d’intérieur, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour récolter des équipements humanitaires en Ukraine.
Caroline Andréoni, architecte d’intérieur, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour récolter des équipements humanitaires en Ukraine. © Nina Droff
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Nina Droff
Alors que la guerre continue de faire rage en Ukraine, les initiatives fleurissent pour soutenir le peuple ukrainien. Caroline Andréoni, architecte d’intérieur et parisienne, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour récolter des équipements humanitaires. Ils seront envoyés mercredi à Kiev.

Très touchée par le conflit en Ukraine, Caroline Andréoni a décidé de contribuer à son échelle, pour aider les Ukrainiens. Elle a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour récolter des colis avec des produits d’hygiène, des équipements de survie ou encore des vêtements. Les provisions partiront ensuite dans un bus à destination de Kiev, ce mercredi.

"On se sent utile"

Les provisions ont toutes été stockées dans un petit salon dans son agence d’architecture. Les tas de sacs et de cartons touchent presque le plafond. "Il y a des produits d’hygiène, des médicaments, mais aussi des équipements de survie, comme des couvertures, des trousses de premier secours, des lampes, des batteries et des chargeurs…", explique Caroline.

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© Nina Droff

Pour elle, ce projet est une façon de faire la différence dans le quotidien des civils en Ukraine. "Certains d’entre eux vont prendre les armes et on veut les aider à être le mieux équipés possible. On se sent moins impuissants, on se sent utiles", raconte-t-elle.

L’initiative a commencé sur les réseaux sociaux et a suscité un véritable engouement : les donateurs défilent à sa porte, les bras chargés de sacs. Anna est venue avec des médicaments et des vêtements. "Mes meilleurs amis sont Ukrainiens, j’étais avec eux en Ukraine, il y a à peine deux semaines. C’est ma façon de me battre pour eux", confie-t-elle avec émotion.

Selon Caroline, cette affluence n’est que le début. Elle attend encore de nombreux colis avant la date butoir.