Guadeloupe : couvre-feu abaissé à 18 heures à Pointe-à-Pitre et aux Abymes

Guadeloupe violences
Le couvre-feu a été abaissé à 18 heures aux Abymes, en proie à des violences en novembre dernier (Archives). © Carla BERNHARDT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le couvre-feu, fixé à 20 heures sur toute la Guadeloupe début janvier en raison de la situation sanitaire, a été abaissé à 18 heures dans les communes de Pointe-à-Pitre et des Abymes jusqu'à dimanche, a indiqué vendredi le préfet du département après une nouvelle flambée de violence.

Le couvre-feu, fixé à 20 heures sur toute la Guadeloupe début janvier en raison de la situation sanitaire, a été abaissé à 18 heures dans les communes de Pointe-à-Pitre et des Abymes jusqu'à dimanche, a indiqué vendredi le préfet du département après une nouvelle flambée de violence. L'heure du couvre-feu, qui commençait à 20 heures en Guadeloupe, a été abaissée à 18 heures en Guadeloupe dans les communes de Pointe-à-Pitre et des Abymes jusqu'à dimanche, a indiqué vendredi le préfet du département après une nouvelle flambée de violence.

Un gendarme blessé à balle réelle à Pointe-à-Pitre jeudi

Plusieurs heurts ont éclaté jeudi sur l'île antillaise où un gendarme a été blessé à balle réelle à Pointe-à-Pitre. Quatre individus ont été interpellés, dont un mineur, a indiqué le préfet dans un communiqué. Le pronostic vital du gendarme n'est pas engagé et une enquête a été ouverte. La semaine dernière, le collectif d'organisations mobilisé contre l'obligation vaccinale avait appelé l'ensemble de l'île à se joindre à une journée "île morte" " et à se "mobiliser partout, dans la rue et devant les entreprises".

Sur fond de contestation de l'obligation vaccinale, le bâtiment administratif du centre hospitalier de Basse-Terre a été pris pour cible par une quarantaine de personnes qui ont tenté d'y pénétrer. Dans la commune des Abymes, en marge de pillages, les forces de l'ordre ont notamment été prises à partie par des jets de projectiles divers, pierres, cocktails Molotov ou boulons, selon des sources policières. Le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, a déploré vendredi que "ce matin encore, la ville se réveille avec la gueule de bois". Le préfet de la région Guadeloupe a "condamné" les actes de violence et a appelé "chacun au retour au calme".