Près de 300.000 manifestants ont défilé dans les rues ce mardi, indique la CGT, alors que le ministère de l'Intérieur donne une estimation de 107.000 personnes. 1:11
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avec AFP , modifié à
Pour ce mardi marqué par la grève interprofessionnelle pour les salaires, près de 107.000 manifestants ont défilé partout en France selon le ministère de l'Intérieur, alors qu'ils étaient près de 300.000 selon la CGT. À Paris, où le syndicat revendique 70.000 manifestants, des incidents ont émaillé la mobilisation.

Le ministère de l'Intérieur indique qu'un total de 107.000 personnes ont manifesté mardi en France, dont 13.000 à Paris, à l'appel des syndicats pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries. Il y a eu 15 interpellations lors des rassemblements, dont 11 à Paris, a ajouté le ministère. Neuf membres des forces de l'ordre ont été "blessés légèrement", dont huit dans la capitale, a encore dit le ministère, précisant qu'"aucun manifestant" n'avait été blessé.

Selon la CGT en revanche, près de 300.000 personnes ont manifesté mardi en France pour une augmentation des salaires et pour défendre le droit de grève, dont plus de 70.000 dans le cortège principal à Paris.

Huit agents de police légèrement blessés à Paris

A Paris, le cortège s'est élancé vers 14h15 de la place d'Italie, derrière une banderole appelant à des augmentations de salaires et au "respect du droit de grève". Des incidents sont survenus en fin d'après-midi, avec quelques vitrines brisées par des casseurs et des affrontements, notamment à coup de projectiles, entre des manifestants vêtus de noir et les forces de l'ordre. "Il y a eu très peu de débordements", et au total "onze interpellations", selon le préfet de police de Paris Laurent Nunez sur BFM TV.

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait état sur Twitter de "huit agents légèrement blessés".

La CGT a de son côté déploré six blessés à la suite d'une "charge policière". Un membre du service d'ordre a eu une "plaie ouverte" à la tête après avoir reçu un coup de matraque, selon un responsable du SO. "Des casseurs se sont enfuis, ils sont arrivés sur le service d'ordre, les policiers ont donné des coups", a expliqué cette source.