Glyphosate : la Commission propose de renouveler la licence pour cinq à sept ans

La Commission européenne a revu en baisse mardi sa proposition de renouvellement de la licence du glyphosate dans l'UE. (Illustration)
La Commission européenne a revu en baisse mardi sa proposition de renouvellement de la licence du glyphosate dans l'UE. (Illustration)
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avec AFP , modifié à
La Commission européenne a proposé une durée de renouvellement entre cinq et sept ans de la licence du glyphosate pour sa prochaine autorisation dans l'Union européenne. 

La Commission européenne a revu à la baisse mardi sa proposition de renouvellement de la licence du glyphosate dans l'UE, et proposera une durée entre cinq et sept ans pour sa prochaine autorisation, a annoncé le porte-parole de l'institution. Le comité chargé du dossier, composé d'experts de chaque État membre, se réunit mercredi à Bruxelles, et le représentant de la Commission a pour mandat "de chercher à atteindre un renouvellement entre 5 et 7 ans", a indiqué le porte-parole, Margaritis Schinas, lors d'une conférence de presse à Strasbourg.

Le Parlement européen se prononce en faveur d'une disparition progressive d'ici 5 ans. Jusqu'à présent, la proposition de l'exécutif européen portait sur une durée de 10 ans. Ce changement décidé par la Commission est intervenu quelques instants après le vote d'une résolution au Parlement européen en faveur d'une disparition progressive du glyphosate d'ici cinq ans. Il s'agit d'un simple avis sans valeur contraignante, mais les eurodéputés y exhortent la Commission et les États membres à abandonner l'idée d'un renouvellement pour la prochaine décennie.

Une décision qui tiendrait compte de "l'évaluation des risques". "Nous voulons que toute décision soit faite autour d'une majorité de nos États membres la plus grande possible. Nous avons donné mandat à notre représentant (...) pour travailler dans cette direction", a expliqué Margaritis Schinas. La décision de faire évoluer la position de la Commission a été prise par l'ensemble des commissaires européens. Elle tient compte de "l'évaluation des risques" réalisée par le Parlement européen et a été prise "à la lumière de tous les éléments disponibles en Europe et à l'international", a précisé le porte-parole.