Gironde : opération "suspendue" pour le pass sanitaire sous forme de "bracelet"

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Des milliers de bracelets avaient été prévus pour l'opération (Illustration). © LUDOVIC MARIN / AFP
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Europe 1 avec
Quelques heures après sa mise en place, le dispositif de bracelet faisant office de pass sanitaire pour faciliter l'entrée dans les bars et restaurants en Gironde a été suspendu. Les contours de l'opération doivent en effet être clarifiés.

Le dispositif d'un bracelet faisant office de pass sanitaire pour faciliter l'entrée dans les bars et restaurants en Gironde, a été "suspendu" ce jeudi afin de "clarifier les contours de l'opération", a annoncé l'UMIH-33. L'opération qui avait débuté mercredi, "est suspendue", a indiqué Laurent Tournier, président de l'Union des métiers et des industrie de l'Hôtellerie départementale.

"Je veux que cette opération soit sereine. Or, elle a été mal interprétée dans les commentaires" après des articles de presse, a affirmé Tournier. "Le bracelet ne remplace pas le pass sanitaire. Le bracelet est un support visible du pass sanitaire", a-t-il souligné, "c'est un moyen supplémentaire pour que notre clientèle d'habitués, déjà contrôlée à plusieurs reprise, soit identifiée plus clairement. Mais cela ne dédouane pas nos clients d'être détenteurs du pass sanitaire", a-t-il insisté.

"Attendre que les esprits s'apaisent"

Le dispositif avait été présenté mercredi à la presse. Le principe était qu'un client, probablement un habitué de l'établissement, se porte volontaire pour présenter à l’exploitant la preuve de son schéma vaccinal complet ainsi que son identité. "Aujourd'hui, ça s'emballe, ça fait des polémiques. On va attendre que les esprits s'apaisent. Je veux apporter des solutions, pas des problèmes", a répété Laurent Tournier en indiquant que sa décision avait été prise "en accord avec les autorités de Gironde".

La préfecture avait fait savoir mercredi que la police "continuerait à contrôler le pass et non le bracelet. On jugera : si ça marche, tant mieux, si ça ne marche pas, on arrête tout. On a la manette", avait précisé, à propos de ce dispositif, Martin Guespereau, préfet délégué pour la défense et la sécurité.