"Gilets jaunes" : Priscillia Ludosky se désolidarise d’Éric Drouet

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C'est ce duo qui avait notamment été reçu au ministère de la Transition écologique au début de la fronde des "gilets jaunes". © JACQUES DEMARTHON / AFP
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"Je suis enfin libre de pouvoir dire que je ne travaille plus avec Éric Drouet depuis des semaines en raison de son comportement", a tweeté Priscillia Ludosky lundi.

Le divorce est acté entre Priscillia Ludosky et Éric Drouet, deux des principaux visages de la mobilisation des "gilets jaunes". Sur les réseaux sociaux, l'un comme l'autre ont révélé au grand jour leurs dissensions, lundi, par publications interposées.

"Je ne travaille plus avec Éric Drouet (...) en raison de son comportement". "Je suis enfin libre de pouvoir dire que je ne travaille plus avec Éric Drouet depuis des semaines en raison de son comportement et je compte quand tout sera terminé expliquer tout ce qu'il a pu faire pour nuire au mouvement", a notamment écrit sur Facebook la jeune femme, à l'origine de la pétition à succès contre la hausse des taxes sur le carburant.

Une histoire de points d'exclamation. Elle évoque également des "menaces" d'Éric Drouet à son encontre et à celle des membres de son "groupe de travail". La raison de ces pressions ? Le nom du collectif créé par Priscillia Ludosky, "la France en colère", très proche de celui de sa propre page Facebook, baptisée "la France en colère!!!".

Éric Drouet se défend. Quelques minutes plus tard, l'intéressé a tenu à se justifier, lui aussi sur Facebook. "Vous savez que j'ai un jugement le 15 février, donc avec Priscillia, Fly (Maxime Nicolle, ndlr) et les autres on avait décidé de continuer chacun de notre côté. (...) J'ai été obligé de nier certaines déclarations faites au nom de 'la France en colère' qui sont collées à mon nom", a précisé le chauffeur livreur, en citant notamment la manifestation organisée samedi à Bourges, à l'initiative de Prisciliia Ludosky et Maxime Nicolle.

"Je leur ai juste demandé de changer le nom de leur groupe, c'était pas la mer à boire et ça protégeait ma femme, ma famille et toute ma vie au final", s'est-il encore défendu, avant de prôner l'union, malgré ces dissensions. "Des tensions, j’en veux pas. Si un Gilet jaune n’est pas pour moi, on s’en fout. Le principal, c’est qu’on soit tous dans la rue pour les gilets jaunes".