1:20
  • Copié
Jacques Serais / Crédit photo : LUDOVIC MARIN / AFP
Le projet de loi sur la fin de vie et l'aide active à mourir est présenté ce lundi devant la commission spéciale présidée par l'ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin-Le Bodo. Mais plusieurs collectifs de soignants regrettent de ne pas avoir été conviés au débat alors qu'ils souhaitaient être entendus.

Première petite entorse sur ce long parcours législatif. Alors que le projet de loi sur la fin de vie et l'aide active à mourir entame ce lundi son marathon législatif entre l'Assemblée nationale et le Sénat, les travaux de la commission spéciale, présidée par l'ancienne ministre de la Santé, Agnès Firmin-Le Bodo, débutent par un couac. Plusieurs collectifs de soignants n'ont en effet pas été conviés au débat alors qu'ils souhaitent être entendus.

"Les soignants que nous représentons seront les premiers concernés"

Selon Le Figaro, pas moins de 13 sociétés savantes ont adressé une lettre à Agnès Firmin-Le Bodo et Olivier Falorni, député MoDem pro-euthanasie, nommé rapporteur de cette commission. Dans ce document, infirmières, gériatres, psychiatres et oncologues font part de leur totale incompréhension. "Nous sollicitons officiellement et formellement une audition pour chacune de nos organisations", écrivent-ils. 

Et de poursuivre : "Les soignants que nous représentons seront les premiers concernés par le projet de loi et seront tenus de mettre en œuvre ces dispositions". Insuffisant pour être conviés, du moins pour le moment. Il faut dire que le calendrier est très serré puisque, si l'examen du texte en commission spéciale débute ce lundi, son arrivée dans l'hémicycle, au milieu des 577 députés, a été fixée au 27 mai. L'exécutif espère que l'Assemblée l'adoptera rapidement, avant le 9 juin, date des élections européennes.