Disparition de Sophie Le Tan : nouvelle perquisition chez le principal suspect

Sophie Le Tan crédit : FREDERICK FLORIN / AFP - 1280
Le domicile du principal suspect dans l'assassinat de Sophie Le Tan a de nouveau été perquisitionné. © FREDERICK FLORIN / AFP
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avec AFP
Le domicile du principal suspect dans l'assassinat de l'étudiant strasbourgeoise Sophie Le Tan a été de nouveau perquisitionné mercredi, a indiqué un des avocats de Jean-Marc Reiser.

Le domicile de Jean-Marc Reiser, mis en examen pour l'assassinat de l'étudiante strasbourgeoise Sophie Le Tan, dont le corps reste introuvable, a de nouveau été perquisitionné mercredi, a indiqué jeudi l'un de ses avocats.

"Il y a eu une perquisition au domicile de l'intéressé", "en sa présence", a déclaré Me Francis Metzger, l'un des avocats de Jean-Marc Reiser, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA). Sophie Le Tan a disparu le 7 septembre alors qu'elle devait retrouver dans la journée sa famille pour fêter son vingtième anniversaire. Elle était partie visiter ce jour-là un appartement à Schiltigheim, près de Strasbourg. 

Des traces de sang de la victime

Déjà condamné notamment pour viols, Jean-Marc Reiser avait mis en ligne l'annonce immobilière à laquelle avait répondu la jeune femme. Il avait été arrêté quelques jours après la disparition, grâce à des données téléphoniques. Des expertises, conduites par l'Institut national de police scientifique (INPS), avaient confirmé la présence de traces de sang de l'étudiante sur le manche d'une scie saisie dans la cave du suspect et sur des chaussures lui appartenant. L'ADN de Sophie Le Tan avait également été identifié sur du linoléum dans son l'appartement et sur l'une de ses vestes.

Longuement interrogé fin mars par la juge d'instruction de Strasbourg chargée du dossier, notamment sur la présence de sang sur la scie, Jean-Marc Reiser avait de nouveau clamé son innocence. S'il a reconnu que la jeune femme était montée chez lui le jour de sa disparition, il avait affirmé qu'elle était blessée à la main et qu'il lui avait prodigué des soins avant qu'elle ne reparte.