Discrimination à l'embauche : El Khomri épingle AccorHotels et Courtepaille

La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a épinglé mardi AccorHotels et Courtepaille comme des groupes présentant "un risque élevé de discriminations" à l'embauche.
La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a épinglé mardi AccorHotels et Courtepaille comme des groupes présentant "un risque élevé de discriminations" à l'embauche. © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les deux groupes ont été épinglés mardi par la ministre du Travail. En cause : un "risque élevé de discriminations" à l'embauche et l'absence d'un plan d'action "satisfaisant" pour y remédier.

La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a épinglé mardi AccorHotels et Courtepaille comme des groupes présentant "un risque élevé de discriminations" à l'embauche et n'ayant pas mis en place un plan d'action "satisfaisant" pour y remédier.

Une situation "particulièrement préoccupante". La situation du groupe hôtelier et de l'entreprise de restauration "est particulièrement préoccupante", a souligné la ministre, lors d'une conférence sur les discriminations.  Son annonce est basée sur un "testing" sur les discriminations à l'embauche, lancé en 2016, à l'initiative du gouvernement, auprès de 40 entreprises de plus de 1.000 salariés.

Douze d'entre elles étaient rendues coupables de discriminations envers les candidatures "maghrébines". Leurs identités n'avaient pas été révélées, le temps de leur donner la possibilité de mettre en place un plan d'action.

Surprise chez les deux groupes cités. Interrogé par l'AFP, le groupe AccorHotels souligne que "122 nationalités différentes sont représentées" dans ses "1.635 hôtels en France". Pour lui, "les résultats de ce testing, qui a porté sur 38 hôtels en France, étaient clairement insuffisants" et "ne reflètent pas" sont engagement "en matière de diversité et d'inclusion".

De son côté, Courtepaille s'est dit "surpris d'être cité de cette manière dans ce rapport car ils ont été présentés en novembre comme 'bon élève' pour le très bon travail de recrutements et de non-discrimination, notamment au sein du siège".