Des vaches diagnostiquées positives à la tuberculose dans nos assiettes

Selon la Direction générale de l'alimentation, citée par l'hebdomadaire, le consommateur ne risque pas d'attraper la maladie en mangeant un steak.
Selon la Direction générale de l'alimentation, citée par l'hebdomadaire, le consommateur ne risque pas d'attraper la maladie en mangeant un steak. © OLIVIER MORIN / AFP
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Chaque année, 8.000 vaches diagnostiquées positives à la tuberculose sont pourtant vendues dans les supermarchés, en toute légalité, révèle mercredi Le Canard enchaîné. 

Chaque année, 8.000 vaches sont diagnostiquées positives à la tuberculose. Problème : la viande issue de ces animaux finit quand même dans nos assiettes, révèle mercredi Le Canard enchaîné. 3.000 tonnes de viande consommée chaque année seraient ainsi concernées sans que le consommateur n'en soit informé. Sans compter la viande de bovins malades qui provient de Grande-Bretagne.

Une pratique autorisée. Selon la Direction générale de l'alimentation, citée par l'hebdomadaire, le consommateur ne risque pas d'attraper la maladie en mangeant un steak. La pratique est d'ailleurs autorisée par les autorités sanitaires. Et le règlement européen entretient le flou sur la pratique. Toutefois, le risque n'est pas totalement nul, souligne Le Canard qui ajoute que, chaque année, une cinquantaine de personnes, des éleveurs, des vétérinaires et des buveurs de lait non pasteurisés surtout, tombent malades. 

De meilleures marges. Cerise sur le gâteau, l’hebdomadaire affirme que les industriels de la viande en profitent pour gonfler leur marge. Car la viande provenant de bovins diagnostiqués positifs est achetée moins chère par les industriels. Pour autant, ces derniers la revendent au même prix dans les rayons de supermarchés.