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Des syndicats CGT et SUD appellent à un "premier tour social" samedi à Paris

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le mouvement, qui n'est pas soutenu par les organisations au niveau national, est né de la mobilisation contre la loi travail, d'après un syndicaliste.
Le mouvement, qui n'est pas soutenu par les organisations au niveau national, est né de la mobilisation contre la loi travail, d'après un syndicaliste. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Plusieurs dizaines de structures syndicales souhaitent démontrer samedi que c'est à "la rue d'imposer son programme", à la veille du premier tour de la présidentielle.

Plusieurs dizaines de structures syndicales , essentiellement de la CGT et de SUD, organisent samedi à Paris un "premier tour social" à la veille du premier tour de la présidentielle , pour montrer que "c'est à la rue d'imposer son programme" quelle que soit l'issue du scrutin.

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Une soixantaine de syndicats d'entreprises, structures départementales, fédérations et collectifs (CGT Goodyear, CGT Info'Com, SUD Commerces, SUD Education, SUD PTT, Droit au logement, "Justice pour Théo"...) appellent à un rassemblement samedi à 14h place de la République, suivi d'une manifestation jusqu'à Bastille. "La préfecture nous a donné l'autorisation de manifester", a déclaré Gaël Quirante, de Sud Poste 92.

"Prenons un peu d'avance !". Cette initiative inédite à la veille d'un premier tour de présidentielle vise à "dire avec force que, quel que soit le résultat de la présidentielle, c'est à la rue d'imposer son programme social", a-t-il expliqué. Le mouvement, qui n'est pas soutenu par les organisations au niveau national, est né de la mobilisation contre la loi travail et "vient de la base", a expliqué de son côté Laurent Degousée, de Sud Commerce.

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"Certains disent qu'ils préparent le troisième tour social: eh bien prenons un peu d'avance !", a-t-il commenté, précisant que le mouvement ne prenait parti pour aucun candidat: "c'est un message à la population, à ceux qui se battent, pour dire qu'il n'y a que la mobilisation sociale qui puisse renverser le cours des choses".