Des "gilets jaunes" interpellés lors de tentatives de blocage de dépôts pétroliers près de Toulouse

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Dans la nuit de jeudi à vendredi au cours d'une opération de police, cinq personnes ont été interpellées près de Toulouse. (Illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Dans la nuit de jeudi à vendredi, cinq personnes qui tentaient de bloquer des dépôts pétroliers de l'agglomération de Toulouse ont été interpellées.

Cinq personnes ont été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi au cours d'une opération de police visant deux tentatives de blocage de dépôts pétroliers de l'agglomération toulousaine, a indiqué vendredi la préfecture de la Haute-Garonne. Entre "50 et 70 individus ont allumé un feu de palettes et de pneumatiques sur la voie d'accès au dépôt pétrolier de Lespinasse" vers 23h, puis se sont dirigés "à l'arrivée des gendarmes" vers "le dépôt de Fondeyre sur la commune de Toulouse", a précisé dans un communiqué de presse la préfecture.

Ils s'en sont pris "violemment" aux forces de l'ordre. Vers minuit, les manifestants "aux visages dissimulés, ont mis le feu à des palettes devant le site pétrolier, ont érigé des barricades enflammées et dégradé des clôtures". Ils s'en sont pris "violemment" aux forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz pour les disperser et rétablir la circulation, a encore indiqué la même source.

Les policiers ont découvert "des armes blanches et des stupéfiants" dans les véhicules des personnes interpellées. Dans son communiqué, le préfet souligne que toute "entrave" à la liberté de circulation "donnera lieu à une réponse adaptée des forces de l'ordre".

De précédents blocages. Courant novembre, les "gilets jaunes" toulousains avaient déjà bloqué ces deux dépôts situés au nord de l'agglomération toulousaine. Le 29 décembre, lors de l'acte VII des "gilets jaunes" toulousains, les manifestants n'étaient plus que 1.350, alors qu'ils étaient encore 2.500 le 22 décembre et 4.500 le 15 décembre, selon les chiffres de la préfecture. Cependant, lors de ce dernier rassemblement, la préfecture avait dénombré "650 profils violents", et 21 personnes avaient été interpellées après des dégradations et heurts avec la police.