Député LREM visé par une plainte : "La justice doit trancher", estime Schiappa
La secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes a toutefois assuré que le député serait exclu du groupe LREM en cas de mise en examen.
Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, a estimé lundi sur LCP que "la justice doit trancher le cas" du député LREM Christophe Arend visé par une plainte pour harcèlement sexuel et agression sexuelle .
"Pas de protection particulière pour les députés." "Il y a présomption d'innocence jusqu'à la condamnation, mais s'il était mis en examen ou condamné je pense que sa place ne pourrait plus être à l'Assemblée nationale", a dit la secrétaire d'Etat. "Mais la justice doit trancher et nous dire ce qu'il en est", a-t-elle ajouté.
"Si @christophearend était mis en examen ou condamné, sa place ne pourrait plus être à l'Assemblée" @MarleneSchiappa https://t.co/HHJpp2vwOg pic.twitter.com/WLgJx6NTiQ
— LCP (@LCP) 23 octobre 2017
"Quand on est député (...) le droit commun s'applique et doit s'appliquer, il ne doit pas y avoir de protection particulière pour les députés à cet égard", a-t-elle ajouté. Christophe Arend est visé par une plainte de son ex-assistante parlementaire pour harcèlement sexuel et agression sexuelle. Le député de Moselle "conteste les faits" et a "déposé plainte pour dénonciation calomnieuse", selon son avocate.