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Chez Anne Roumanoff, le journaliste et écrivain déplore les idéaux du "néo-féminisme d’importation américaine".

Bien connu pour ses positions politiques et sociétales, notamment contre Mai-68 et son héritage, Denis Tillinac s'attaque dans son dernier livre, Elle, éloge de l'Éternel féminin, à ce qu'il appelle le néo-féminisme. Chez Anne Roumanoff vendredi, il défend ses idées et déplore une "hystérie masculinophobe".

"Le féminisme historique, qui consistait à revendiquer des droits, c’est gagné"

"En général, des États-Unis, on prend toujours le pire". C'est ainsi que le journaliste constate avec amertume l'arrivée d'un "néo-féminisme d’importation américaine". Selon lui, l'objectif de cette pensée est une "obsession, de nier l’altérité des gens, ce qui sépare un homme d’une femme". Pour Denis Tillinac, l’égalité des droits n'est qu'un "prétexte" qui dissimule la volonté de "minorer ce qui nous distingue entre hommes et femmes."

 

>> De 11h à 12h30, c’est tous les jours Anne Roumanoff sur Europe 1 ! Retrouvez le replay de l’émission ici

 

"Le féminisme historique, qui consistait à revendiquer des droits, c’est gagné", ajoute-t-il, immédiatement repris par Anne Roumanoff et son équipe de chroniqueurs, en désaccord avec l'intéressé. L'animatrice et son équipe lui font par exemple remarquer que sur l'égalité salariale, notamment, le travail est encore long…