Dégradations à l'Arc de Triomphe le 1er décembre : un 14ème suspect mis en examen

Le mis en examen a été incarcéré provisoirement, dans l'attente du débat différé sur son placement en détention qu'il a sollicité. Image d'illustration.
Le mis en examen a été incarcéré provisoirement, dans l'attente du débat différé sur son placement en détention qu'il a sollicité. Image d'illustration. © GEORGES GOBET / AFP
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avec AFP , modifié à
Placé en détention provisoire, cet homme est soupçonné d'avoir réalisé le graffiti "les gilets jaunes triompheront", selon une source proche de l'enquête.

Un homme "soupçonné très fortement" d'être l'auteur d'un graffiti sur l'arc de Triomphe le 1er décembre, à l'occasion de la mobilisation des "gilets jaunes" a été mis en examen dimanche, a annoncé le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz.

"Les gilets jaunes triompheront". Une information judiciaire avait été ouverte mardi pour "intrusion non autorisée dans un lieu historique", "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations", "recel", "vols aggravés" et "dégradations d'un bien classé commises en réunion", à la suite de ces dégradations.

Mis en examen dimanche, il est soupçonné d'avoir réalisé le graffiti "les gilets jaunes triompheront", selon une source proche de l'enquête. Il a été incarcéré provisoirement, dans l'attente du débat différé sur son placement en détention qu'il a sollicité.

Au total, trois placements en détention. Treize suspects avaient déjà été mis en examen, dont un mineur. Trois ont été placés en détention provisoire et dix autres ont été laissés libre avec une mesure de contrôle judiciaire prévoyant notamment des interdictions de paraître à Paris et des obligations de pointage.

Une autre enquête sur le pillage d'un magasin. Dans une autre enquête, ouverte après le pillage d'un magasin de motos près de l'arc de Triomphe, également le 1er décembre, quatre suspects ont été interpellés. Ayant demandé le report de leur audience en comparution immédiate, ils seront jugés le 15 janvier pour "vols commis par effraction et en réunion", "dégradations" et "recel de vol aggravé" , a détaillé Rémy Heitz au cours d'une conférence de presse. Trois d'entre eux ont été écroués dans l'attente de cette audience, le quatrième a été placé sous contrôle judiciaire avec une interdiction de paraître à Paris.