Défilé du 14-Juillet : dans les coulisses de la dernière répétition du Bagad de Lann Bihoué

défilé du 14 juillet
Le Bagad de Lann Bihoué se prépare pour le 14-Juillet. © Romane Hocquet / Europe 1
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Romane Hocquet
Le Bagad de Lann Bihoué défilera en ouverture du défilé à Paris pour le 14-Juillet. Ce groupe de musique bretonne fait en effet partie de la marine nationale. Pour ces dix minutes de concert, le groupe se prépare depuis quatre mois afin d'être prêt pour le Jour-J. Europe 1 a assisté à leur dernier répétition, au pied de l'Obélix de la Concorde.
REPORTAGE

Les Champs-Élysées, comme cadeau d’anniversaire. Voilà ce qui attend le Bagad de Lann Bihoué pour fêter leurs 70 bougies. Une première pour le quartier-maître Gaël, joueur de caisse claire. "Je pense qu’on est prêt !", lance-t-il au micro d'Europe 1. La fatigue, l’impatience aussi se lient sur les visages : l'épilogue de quatre mois de répétitions, démarrées en avril. La dernière, c’était mardi, sur les pavés de la place de la Concorde. Le rendez-vous était fixé aux aurores pour la trentaine de musiciens, qui avance au rythme des instruments. "Oui, je suis Breton, enfin, je viens de Nantes", s’amuse Gaël, fier – malgré tout – de représenter la Bretagne dans son uniforme bleu marine.

Défilé 3

© Romane Hocquet / Europe 1

Fier d’être Breton

Le débriefing s'effectue en cercle autour de la Major Christine, qui supervise le groupe : "Soyez fier d'être marins. Les Bretons aussi vous regardent, d'accord !". Face à elle, se trouve une troupe quelque peu désarçonnée par l’immensité du décor parisien, quasi-vide à l’heure des répétitions. Le rythme, les placements, la posture : tout est vérifié, calibré… Il ne reste plus que quelques ajustements. Elle se retourne et jette un œil à ses jeunes recrues : "C’est magique. J’étais déjà fière d’avoir rejoint le Bagad, je le suis encore plus pour cet anniversaire", explique-t-elle.

Musique et chorégraphie

Un sept et un zéro : c'est la formation que devront réaliser les Marins pour les 70 ans du Bagad. Une chorégraphie face à la tribune présidentielle, qui engendre (beaucoup) de stress aussi pour Maheleg, le chef d’orchestre. "La musique, on maîtrise, mais la chorégraphie, c’est autre chose ! On n’a pas du tout l’habitude à faire ça !", s'exclame-t-il au micro d'Europe 1. Le Breton frisonne : "Ça va faire quelque chose, d’arriver sur les Champs-Élysées. On sait qu’il y aura un silence, puis ça va être à nous", dit le chef d'orchestre.

Défilé 1

© Romane Hocquet / Europe 1

Avec sa cornemuse, il donnera le rythme pour les dix minutes de concert, en ouverture du défilé.