Défense de la maternité de Guingamp : 2.000 à 4.000 personnes dans la rue

Les économies dans le secteur de la santé menacent plusieurs établissements (photo d'illustration).
Les économies dans le secteur de la santé menacent plusieurs établissements (photo d'illustration). © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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La maternité de Guingamp devait initialement fermer au 31 janvier 2019, mais la ministre de la Santé a annoncé que la situation sera réexaminée à la demande d'Emmanuel Macron.

Entre 2.000 personnes, selon la gendarmerie, et 4.000, selon le maire, ont manifesté samedi à Guingamp, dans les Côtes d'Armor, pour défendre la maternité, menacée de fermeture au 31 janvier 2019 sur décision de l'Agence régionale de santé (ARS).

Mobilisation plus large. En tête de cortège ont défilé des mamans avec leur bébé en poussette, suivies par de très nombreux élus, a expliqué le maire de Guingamp, Philippe Le Goff (PS)."Nous étions entre 4.000 et 5.000 personnes, facilement le double de la manifestation précédente", le 26 mai dernier, a-t-il affirmé. "On est sur une montée en puissance, avec des gens venus de loin et une mobilisation très large", a assuré Philippe Le Goff.

Cette maternité, où 500 accouchements se sont déroulés en 2017, selon l'élu, devait initialement fermer au 31 janvier 2019 sur décision de l'ARS. Cette dernière arguait de la difficulté de recruter "certaines professions médicales telles que la pédiatrie et l'anesthésie". Mais la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé il y a une semaine que la situation sera réexaminée à la demande du président Emmanuel Macron, après sa visite en Bretagne. "On a encore six mois devant nous pour travailler tous ensemble à améliorer l'accès aux soins" et voir "quelle serait la meilleure organisation de la filière de périnatalité sur ce territoire", avait notamment déclaré la ministre.