"On a un petit peu vidé notre sac", raconte une ancienne salariée de Whirlpool après le passage d'Emmanuel Macron à Amiens.
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Lionel Gougelot, édité par Séverine Mermilliod , modifié à
Au deuxième jour de sa visite à Amiens, Emmanuel Macron a échangé avec les ex-salariés de Whirlpool. À l'issue de cette rencontre, parfois un peu houleuse, ceux-ci étaient habités de sentiments contrastés.

Les anciens salariés de Whirlpool ont échangé avec le président de la République, vendredi, à Amiens, au cours d'une rencontre logue et tendue. "On est soulagés parce qu'on a pu lui dire ce qu'on pensait, on a un petit peu vidé notre sac, parce qu'on accumule", témoigne Corinne, ancienne salariée de l'usine, qui a participé à la rencontre avec Emmanuel Macron, ce vendredi, à Amiens. "Moi, cela fait deux ans depuis Whirlpool, et je n'ai toujours pas retrouvé de boulot d'ailleurs. On avait besoin de lui exprimer notre mécontentement. Il l'a entendu, il nous a refait des promesses, on espère le revoir dans un an avec le champagne !"

Le président s'est aussi engagé à ce qu'il y ait des poursuites à l'encontre de Nicolas Decayeux, le repreneur dont le projet avec l'entreprise WN avait été soutenu par l'État. "Là, la procédure est engagée", assure Corinne, pour qui "le plus tôt sera le mieux". "Ça soulagera tout le monde d'un grand fardeau. C'est lui qui va payer maintenant, et j'espère qu'il va morfler autant que les ouvriers."