La ligne 13 permettra à terme de relier Saint-Germain-en-Laye et Saint-Cyr. (Illustration) 1:26
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Nina Droff , modifié à
Alors que les travaux du Grand Paris se poursuivent, le T13, un train-tram, a été installé pour desservir les communes de Bailly et Noisy-Le-Roi. Mais depuis sa mise en service, le bruit de la ligne rend fous les riverains, avec des trains qui passent jour et nuit. Europe 1 est allée à la rencontre des habitants qui se mobilisent pour faire baisser les nuisances.

À moins d'un an et demi des Jeux olympiques, les travaux du Grand Paris se poursuivent. Pour mieux desservir les communes de Bailly et Noisy-Le-Roi en région parisienne, un tram-train, le T13 a été installé en remplacement de l'ancienne ligne TGO qui desservira notamment le site olympique des épreuves équestres. Mais depuis sa mise en circulation, la ligne 13 rend fou les riverains en faisant du bruit nuit et jour.

"Nous avons 4 heures à peu près pour dormir tranquillement"

Le bruit rythme notamment le quotidien d'Antoinette et Stéphane, riverain de la ligne. "C'est l'enfer. 140 fois par jour, entre 5h15 du matin et 1h15 le lendemain. C'est-à-dire que nous avons 4 heures à peu près pour dormir tranquillement", explique Stéphane. "C'est jour et nuit, sept jours sur sept, ça nous empêche de dormir. On ne peut pas utiliser le jardin, on s'arrête de parler et quand le train passe, c'est infernal", fustige Antoinette.

En cause, un niveau sonore bien supérieur à celui annoncé au moment de la construction. "Ça nous avait été annoncé comme étant un dispositif qui ne ferait pas plus de bruit que ce que l'on avait avant. On se retrouve avec un train qui circule à 100 kilomètres heure en plein milieu des habitations, qui fait près de 80 décibels", reprend Stéphane. Alors les habitants se mobilisent : ils demandent une réduction de la vitesse du train "à 30 kilomètres heure. Ce qui permettait quasiment de résoudre le problème : à cette vitesse-là, il n'y a quasiment plus de nuisances sonores. Ça ferait perdre deux ou trois minutes et ça changerait la vie de plus de 100 personnes qui aujourd'hui ne vivent plus", insiste le riverain.

Une mesure d'autant plus urgente que le trafic sur cette ligne devrait doubler d'ici quelques années.