Opération policière dans une église : fausse alerte dans le centre de Paris

Une opération de police a eu lieu dans le centre de Paris, samedi après-midi
Une opération de police a eu lieu dans le centre de Paris, samedi après-midi © BORIS HORVAT / AFP
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avec AFP , modifié à
La préfecture de police avait fait état d'une intervention dans le centre de Paris, samedi en milieu d'après-midi. Elle a précisé que la "levée de doute" était effectuée, quelques minutes plus tard. 

Une intervention menée samedi après-midi dans le centre de Paris par les forces de l'ordre a pris fin et a permis de conclure qu'il n'y avait "aucun danger à signaler", a annoncé la préfecture de police sur Twitter. "C'est bien une fausse alerte qui a entraîné l'intervention des forces de l'ordre cet après-midi dans une église de la rue Saint-Denis à Paris", a confirmé Bernard Cazeneuve dans un communiqué, ajoutant que "les circonstances qui ont mené à cette intervention restent à déterminer avec précision".

"Aucun danger". "Paris 1er - Fin de l'intervention des forces de l'ordre - Levée de doute effectuée, aucun danger à signaler", a indiqué la préfecture, quelques minutes après avoir fait état de cette opération. Pendant quelques minutes, l'application d'alerte du gouvernement a fait état d'un attentat en cours dans l'église Saint-Leu. Cette alerte a créé un important émoi, notamment sur les réseaux sociaux, sur fond de menaces d'attentats en France.

Cazeneuve salue "la grande réactivité des forces de l'ordre". Les policiers de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) s'étaient rendus sur place dans le cadre de l'opération. La rue Saint-Denis, proche de la place du Châtelet, dans le centre de la capitale, avait été bouclée du côté du boulevard Sébastopol, a constaté une journaliste. "Par précaution, le système d'alerte aux populations SAIP a été immédiatement déclenché", a poursuivi Cazeneuve, saluant "la grande réactivité des forces de l'ordre et leur très grand professionnalisme en toutes circonstances, au service de la sécurité des Français".

Cette fausse alerte intervient alors que, selon le Premier ministre Manuel Valls, la menace terroriste est "maximale" en France, touchée depuis 2015 par une série d'attentats, qui ont fait 238 morts.