Carlos Ghosn ne sera pas extradé s'il vient en France

Carlos Ghosn ne sera pas extradé s'il vient en France, en accord avec la législation française en vigueur.
Carlos Ghosn ne sera pas extradé s'il vient en France, en accord avec la législation française en vigueur. © AFP
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avec AFP , modifié à
La secrétaire d'Etat française à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, a certifié jeudi que Carlos Ghosn, qui a fui le Japon où il attendait son procès pour le Liban, ne serait pas extradé s'il venait en France.

Carlos Ghosn ne sera pas extradé s'il vient en France, a affirmé jeudi la secrétaire d'Etat française à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, sur la chaîne BFMTV. "Si Monsieur Ghosn venait en France, nous n'extraderons pas Monsieur Ghosn, parce que la France n'extrade jamais ses nationaux. Donc nous appliquons à Monsieur Ghosn comme à Monsieur tout le monde les mêmes règles du jeu mais cela ne nous empêche pas de penser que Monsieur Ghosn n'a pas à se soustraire à la justice japonaise", a-t-elle dit. 

Ghosn s'est toujours dit innocent

Lundi, l'ex-patron de Renault-Nissan a fui Tokyo, où il était assigné à résidence, pour rejoindre le Liban. Au Japon, il faisait face à quatre chefs d'accusation, notamment pour corruption, après la non-déclaration d'une partie de ses revenus. Carlos Ghosn s'est toujours dit innocent, dénonçant une machination contre lui. Ses proches et son avocat avaient également à plusieurs reprises pourfendu le système judiciaire japonais et les conditions très strictes de sa détention, à partir de novembre 2018, puis de son assignation à résidence.

Une enquête ouverte en Turquie, des arrestations 

Les autorités turques ont interpellé jeudi plusieurs personnes dans le cadre d'une enquête sur le transit par Istanbul de l'ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, qui s'est réfugié au Liban après avoir fui le Japon où un procès l'attendait. Selon l'agence de presse DHA, sept personnes ont été interpellées à Istanbul. Le ministère de l'Intérieur a ouvert une enquête pour déterminer les conditions dans lesquelles M. Ghosn a pu transiter par un aéroport d'Istanbul avant de se rendre au Liban, a rapporté la chaîne d'information NTV.